Eric Perrot : "Avant on buvait toujours une bière pour célébrer, désormais on prend un Coca et on passe à la suite"

Sourire ne suffit pas pour gagner, évidemment ! Pour réussir il faut du talent, une longue préparation, de l'expérience mais aussi une équipe autour de soi.

Et comme, dans les sports collectifs, si l'alchimie entre les hommes n'est pas au rendez-vous, les résultats ne suivront pas.

"On s'écoute beaucoup et cela fait aussi notre force. Nous avons tous des caractères assez fort mais on sait se comprendre, on sait se respecter sur chaque différentes parties de la vie.

Nous passons plus de la moitié des jours de l'année ensemble donc ça fait beaucoup.

Je ne pense pas qu'on serait forcément amis dans la vraie vie, mais on accepte au sein de l'équipe les personnalités et la sensibilité de chacun. On s'adapte aussi un petit peu." explique Eric Perrot sur le podcast Extra Terrien.

Ne pas banaliser

"Quand je suis arrivé en équipe de France, j'ai tout de suite regardé Quentin Quentin maillet gagner des titres. C'était l'année où il raflait tout, les JO, le général de la coupe du monde.

Je regardais cela avec des grands yeux et puis à force de la voir gagner et encore gagner et cela devenait presque banal. Mais avec le recul, je me rends compte qu'on a un peu banalisé ses exploits.

Même chose avec les titres mondiaux d'Emilien Jacquelin et les énormes résultats des filles depuis deux ans.

Nos deux saison précédentes étaient vraiment "galère", on a été en difficulté, et désormais on se rend compte qu'il faut savourer, même un top 10. Donc profitons de chaque instant sur le circuit.

Le fait d'avoir connu ces difficultés nous a sans doute fait du bien, on est revenu avec de l'envie et aussi un peu de changement. Avant on buvait toujours une petite bière pour célébrer à la fin d'un week-end, désormais on prend un Coca et on passe à la suite.

Il n'y a pas forcément besoin de célébrer énormément car justement on savoure chaque instant et on fait du bon taf.