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Sur une bonne dynamique

Arthur Rinderknech, 26 ans, qui a longtemps bataillé sur le circuit universitaire Américain s'est fait, à force de travail, sa place sur le circuit ATP.

Fils de Virginie Paquet, ancienne N°200 à la WTA, et cousin de Benjamin Balleret, ancien N°204 à l'ATP, il est issue d'une famille de tennismen.

Depuis deux ans, il progresse chaque semaine et a atteint il y a dix jours sa première finale sur le circuit, lors du tournoi ATP 250 d'Adelaïde, en s'inclinant pour le trophée face à l'Australien Kokkinakis.

Désormais reconnu par ses pairs, pas encore très connu du grand public, Rinderknech fait partie des tout meilleurs joueurs Français et espère bien continuer de briller sur cet Open d'Australie.

Un tournoi qu'il débute de façon incroyable en battant le local Alexei Popyrin, N°3 Australien, N°59 mondial, au terme d'un combat, 7-5, 4-6, 6-2, 3-6, 6-3, en cinq manches. Et tout cela dans une ambiance de feu.

"C'est incroyable ce que je viens de vivre. Je n'avais jamais joué dans une telle ambiance. On m'a expliqué que le court 3 est le court mythique de Melbourne où on met tous les Australiens." déclare t'il à l'Equipe.

"C'était à la limite du raisonnable, pas tout le temps fair-play, mais ça fait partie du jeu. C'était chaud bouillant. J'ai apprécié, c'était génial. Heureusement que je suis passionné, sinon tu peux sortir d'un match comme ça avec une défaite et une belle déprime."

"Les supporters ont été énormes, ils ont poussé Popyrin pendant trois heures. Pendant cinq sets, je n'ai pas dit un mot. J'entendais beaucoup de choses quand je longeais les bâches. Du sympa, du moins sympa.

Gagner à la fin, c'était une explosion de joie. J'avais envie de leur dire : Faites-moi une dernière ovation, un dernier bruit. Mais pas celui de joie, celui où vous êtes un peu défait les gars. Parce qu'au final, je vous l'ai ciré votre Australien."

Arthur Rinderknech affrontera le Britannique Daniel Evans, tête de série N°24, au 2e tour de cet Open d'Australie.