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Un sujet brûlant

En attendant l'interdiction totale des farts fluorés, ceux qui font glisser les skis très vite, la FIS et l'IBU ont coupé la poire en deux pour cet hiver olympique. On interdit les C8, plus polluants et on autorise encore les C6, jugés moins nocifs.

Mais comment contrôler chaque paire de ski, comment contrôler les faits et gestes de chaque équipe alors qu'aucune machine n'est capable de le détecter.

Les instances ont tout de même demander à chaque nation de signer des déclarations sur l'honneur, promettant de ne plus utiliser de C8. Tout est donc basé sur la confiance, sera ce suffisant ?

"On a vu de nombreuses fois que certains athlètes n'hésitent pas à se doper, alors pourquoi se gêner pour mettre un produit interdit sous les skis. Pour moi c'est clair, on aura de la triche" explique Emil Iversen, à la NRK.

La suite est pas mal non plus : "Nous Norvégiens, nous avons une si forte moralité que nous allons évidemment suivre les règles, mais les autres ?" 

On ne va pas mettre en doute la probité des techniciens Scandinaves mais chaque équipe est raconter de dire la même chose.

Seul moyen efficace pour faire des contrôles, d'ailleurs les nations l'ont accepté, ce sera des "descentes" dans les camions pour fouiller si besoin les rayons et les armoires", une mesure moyennement dissuasive.

"Tout cela va conduire à des spéculations durant tout l'hiver" poursuit Simen Hegstad Krueger. "Pour moi il ne fallait rien faire tant qu'on a pas de vrais et bons tests à disposition. Une telle situation n'est pas bonne pour le sport d'élite."