...

Carlo Ancelotti prend les rênes du Brésil 

La Confédération Brésilienne de Football (CBF) a officiellement annoncé, ce lundi 12 mai , la nomination de Carlo Ancelotti comme nouvel entraîneur de l’équipe nationale du Brésil.

L’Italien, légende du coaching mondial et actuel manager du Real Madrid, prendra ses fonctions le 26 mai 2025, à l’issue de la saison de LaLiga.

Ce choix marque un tournant historique pour la Seleção, qui confie pour la première fois en un siècle les rênes de son équipe à un entraîneur étranger à temps plein.

...

Redorer le blason auriverde

Le Brésil traverse une période compliquée. Après une défaite humiliante 4-1 contre l’Argentine en qualifications pour la Coupe du Monde en mars 2025, l’ancien sélectionneur Dorival Júnior a été limogé.

Actuellement quatrième au classement des qualifications sud-américaines pour la coupe du monde, la Seleção doit impérativement retrouver son éclat. La CBF, sous la houlette de son président Ednaldo Rodrigues, a vu en Ancelotti l’homme providentiel pour redonner ses lettres de noblesse à l’équipe.

« Faire venir Carlo Ancelotti pour entraîner le Brésil, c’est plus qu’un mouvement stratégique. C’est une déclaration au monde entier que nous sommes déterminés à reconquérir le sommet.

Il est le plus grand entraîneur de l’histoire et il dirige désormais la plus grande équipe nationale de la planète. » explique  Ednaldo Rodrigues, président de la CBF

Ancelotti, 65 ans, apporte avec lui un palmarès inégalé : cinq titres de Ligue des Champions (deux avec l’AC Milan, trois avec le Real Madrid), des championnats nationaux en Italie, Angleterre, France, Allemagne et Espagne.

...

Un contrat lucratif 

Pour attirer une pointure comme Ancelotti, la CBF n’a pas lésiné sur les moyens. Selon plusieurs sources, le technicien italien signera un contrat initial de 14 mois, courant jusqu’à la fin de la Coupe du Monde 2026, avec une option d’extension.

Son salaire s’élèverait à environ 10 millions d’euros net par an, soit environ 177 500 euros par semaine, plus du double de ce que gagnaient ses prédécesseurs Tite et Dorival Júnior.

Un bonus de 5 millions d’euros est également prévu en cas de victoire en Coupe du Monde.

...

Le saviez-vous ?

Avec ce salaire, Ancelotti devient l’entraîneur national le mieux payé au monde, surpassant des grands noms comme Didier Deschamps (France) et Thomas Tuchel (Allemagne).

...

...

Réactions : Entre enthousiasme et prudence

L’annonce de la nomination d’Ancelotti a provoqué une onde de choc dans le monde du football. Au Brésil, les réseaux sociaux se sont enflammés, mêlant excitation et interrogations.

Les supporters saluent le pedigree du coach, mais beaucoup se demandent s’il pourra s’adapter à la culture brésilienne et transformer une équipe en difficulté en seulement un an avant le Mondial.

Kaka, ancienne star du Real Madrid et de l’AC Milan, qui a joué sous les ordres d’Ancelotti, a partagé un message sobre mais élogieux sur Instagram : « Un grand coach pour une grande équipe. Bonne chance, Mister ! ».

De son côté, le journaliste sud-américain Tim Vickery a souligné l’impact immédiat d’Ancelotti dans le vestiaire : « Les joueurs seniors n’étaient pas convaincus par Dorival Júnior, mais avec Ancelotti, il n’y aura aucun doute. Il a une crédibilité instantanée. »

En Europe, les médias ont également réagi avec ferveur. La Gazzetta dello Sport a qualifié cette nomination de « changement de paradigme » pour le football brésilien, tandis que le journal espagnol AS y voit une tentative audacieuse de « réinventer la Seleção ».

Cependant, certains observateurs, comme l’analyste ESPN Luis Miguel Echegaray, tempèrent l’enthousiasme : « Ancelotti est un génie, mais le temps joue contre lui. Le Brésil est une machine complexe, et la pression pour 2026 sera énorme. »

...

...