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Une course d'usure
Près de soixantes fondeuses ont pris le départ, groupé, de ce 20km classique disputé sur une piste assez étroite occasionnant ici et là quelques accrochages. Mais ce tracé choisi par les organisateurs n'était pas assez exigeant pour assister à une course de mouvement.
Du coup, ce sera une épreuve d'usure, avec les moins solides qui vont progressivement lâcher prise. Devant les Scandinaves ne trouvent pas un terrain idéal pour lancer des attaques et personne n'ose se lancer.
Il faudra attendre le 17e kilomètre pour voir Frida Karlsson placer une grosse attaque. A l'entrée du dernier tour, la Suédoise prend quelques mètres d'avance et sera rejointe un peu plus tard par Ebba Andersson.
Katharina Hennig, la redoutable Allemande, est elle aussi dans le match avant de casser un bâton au mauvais moment. Elle perd quelques secondes dans l'affaire et surtout beaucoup d'énergie au moment où le duo de tête est repris.
Une quinzaine de fondeuses se regroupent encore une fois, juste avant d'arriver sur le stade et c'est à nouveau Karlsson qui prend les choses en main. Tout en puissance, à la force des bras, elle prend la tête et ne la lâchera plus.
Malgré la menace de Tiril Udnes Weng et d'Ebba Andersson, la grande Suédoise s'offre, comme à Ruka, le 20km et surtout son 5e succès en carrière. La Norvégienne, au bout d'elle même, actuelle leader de la coupe du monde, termine 2e et fête son 5e podium.
Très régulière en sprint comme en distance, la cousine de la célèbre Heidi Weng devient une sacrée candidate pour le globe, tout comme Ebba Andersson, venue cueillir son 31e Top 3 en carrière.
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Toujours à l'aise en classique, les stars Finlandaises Krista Parmakoski et Kerttu Niskanen prennent les 4e et 5e place à seulement trois secondes de la gagnante.
Moa Ilar-Olsson suit au 6e rang devant une Katharina Hennig qui avait au minimum le podium dans les jambes, avant son incident. Kalvaa, Diggins, Weng et Oestberg prennent les places d'honneur.
Coup de chapeau à Masako Ishida, 42 ans, qui termine 12e, dans le groupe de tête.
Pour les Françaises c'est toujours très difficile en style classique avec une Delphine Claudel seulement 28e à 1min32 et Flora Dolci 46e à plus de cinq minutes.
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