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Golf - Masters Augusta 2023

 

 

Créé en 1934, le Masters est un tournoi qui regroupe les 50 meilleurs joueurs du classement mondial.

Sont aussi invités, les anciens vainqueurs, auxquels s’ajoutent les douze golfeurs les mieux classés du tournoi de l’an passé, ainsi que les deuxièmes des autres tournois majeurs et trois amateurs.

Ce sont donc entre 70 et 90 joueurs qui sont invités. Tous veulent enfiler la fameuse veste verte réservée au vainqueur, celui qui se montrera le plus fort sur ce parcours tellement difficile.

Pour corser encore les choses, de la pluie et beaucoup de vent sont annoncés pour les premiers jours.

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Jeudi 6 avril

Jon Rahm, Viktor Hovland et Brooks Koepka ont pris le meilleur départ et pointent en tête du classement intermédiaire à -7.

"C'était une journée bien fun. Quand vous commencez par un eagle au 2, ça aide. Quand vous êtes à -6 dès le 11, vous savourez, forcément.

Scorer bas sur un premier jour quand la météo est annoncée délicate pour les suivants, ça permet de se retrouver un peu en situation de gestion derrière.

C'était essentiel de bien démarrer cette semaine. Vraiment." a indiqué le Norvégien Hovland.

 

 

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Vendredi 7 avril

Cette seconde journée du Masters n'a pas pu se terminer en raison des orages mais un certain Brooks Koepka, passé entre les gouttes, a frappé très fort.

Il a pris la tête après 36 trous avec un énorme -12 et une belle avance sur un Jon Rahm essaie de garder le rythme (-9 au trou 9). Si Tiger Woods est en sursis pour le cut (+2 au trou 11), Rory McIlroy ne le passera pas (+5, 61e).

 

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Samedi 8 avril

La pluie abondante, rarement vue à cette époque est venue inonder les greens d'Augusta. Au fil des minutes les conditions de jeu sont devenues impossibles et l'organisation n'avait pas d'autre choix que de suspendre les parties.

Avant l'arrêt de jeu, Brooks Koepka (-13) comptait 4 coups d'avance sur Jon Rahm (-9) et 7 unités sur l'amateur Sam Bennett.

"C'est évidemment super difficile. La balle ne va nulle part, vous devez jouer très souvent des putts sous pression. Vous avez de la pluie à gérer et il fait un froid glacial. Cela ne facilite pas les choses.

Le green du 7 était trempé. Je pensais avoir réussi une belle sortie de bunker mais la balle s'est figée à cause de l'eau. Sans doute que je n'aurais pas eu ce coup à jouer si l'arrêt avait été prononcé plus tôt mais je suis parfaitement en accord avec ce qui a été décidé.

Et pour les 29 trous à jouer demain (dimanche), pas de souci, je serai prêt. C'est le Masters " a avoué Koepka.

 

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Dimanche 9 avril

Jon Rahm est entré dans la légende en devenant, le jour de l'anniversaire de son idole Severiano Ballesteros, son idole, parti trop tôt en 2011, le premier Européen vainqueur de l'US Open et du Masters.

Un exploit monumental rendu possible grâce à une dernière partie énorme, au cours de laquelle l'Espagnol a su rester calme et précis, pendant que Brooks Koepka perdait pied progressivement.

"C'est dur de mettre des mots sur ce que je ressens. Évidemment, on rêve tous de ça quand on est joueurs, et on essaye de visualiser ce qui peut se passer, et ce qu'on peut ressentir.

Quand j'ai frappé mon troisième coup sur le green du 18, j'ai pu sentir que la victoire était très proche avec la réaction de la foule, et j'ai été gagné par une vague d'émotions. Je n'ai jamais pensé que j'allais pleurer en gagnant un tournoi de golf, mais là, je n'étais pas loin.

C'est quelque chose de très fort, pour moi. C'est vraiment incroyable. Et pour faire ce que j'ai fait ce dimanche, la manière dont j'ai joué, avec un seul bogey, dans des conditions difficiles... Il y a beaucoup de fierté, et je suis vraiment fier de ce que j'ai fait. »