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Handball - Championnat d'Europe 2024 - Le suivi
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La sélection Française pour l'Euro de Handball
Gardiens : Samir Bellahcene (THW Kiel) – Charles Bolzinger (Montpellier HB) – Rémi Desbonnet (Montpellier HB)
Ailiers gauches : Hugo Descat (Telekom Veszprem) – Dylan Nahi (PGE VIVE Kielce)
Arrières gauches : Nikola Karabatic (Paris Saint Germain Handball) – Timothey N’Guessan (FC Barcelone) – Élohim Prandi (Paris Saint Germain Handball)
Demi-centres : Kentin Mahé (Telekom Veszprèm) – Nedim Remili (Telekom Veszprèm)
Pivots : Ludovic Fabregas (Telekom Veszprèm) – Luka Karabatic (Cap – Paris Saint Germain Handball) – Karl Konan (Montpellier HB) – Nicolas Tournat (PGE VIVE Kielce)
Arrières droits : Dika Mem (FC Barcelone) – Melvyn Richardson (FC Barcelone)
Ailiers droits : Benoît Kounkoud (PGE VIVE Kielce) – Yanis Lenne (Montpellier HB) – Valentin Porte (Montpellier HB)
Entraîneur : Guillaume Gille / Entraîneur-adjoint : Érick Mathé / Entraîneur gardiens : Jean-Luc Kieffer
(suite sous la photo)
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Un match devant plus de 50 000 fans
Pour sa 11e participation à un Euro, Nikola Karabatic battra un nouveau record : disputer un match officiel devant plus de 50000 spectateurs, mercredi 18h à Dusseldorf.
"Je ne dirais pas que c’est la première fois que je suis impressionné par une salle parce que j’ai, lors de ma très longue carrière, vu de nombreuses magnifiques salles avec des ambiances de fou.
Ici, c’est plus que cela : c’est un stade et je n’ai pas vu beaucoup de stade hormis celui de Lille lors des championnats du monde en 2017, qui avait été une expérience incroyable.
Ici, c’est assez impressionnant avec tout cet espace. J’ai hâte de voir avec le public dedans ce que ça va donner au niveau du ressenti sur le terrain avec l’ambiance, les cris et les champs. En tout cas, ce sera une très belle expérience." indique t'il à la FFH
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Phase de poules / Les groupes (les 3 premières nations de chaque groupe passent en phase finale)
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Le suivi LIVE de tous les matches ICI
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Mercredi 10 janvier
France vs Macédoine du Nord : 29-19, les stats du match ICI
Devant les 53586 spectateurs – record mondial – de la Merkur Spiel-Arena de Düsseldorf, l’équipe de France entame parfaitement son Euro.
La déclaration de Guillaume Gille :
C’était important de rentrer dans la compétition avec les deux points, face à l’équipe sur laquelle on avait le moins de renseignements. Ça n’était pas une mission simple, et ça s’est vu. L’équipe a alterné de très bonnes phases et d’autres où il y a eu beaucoup plus d’erreurs.
Mais la prestation d’ensemble est satisfaisante, d’autant plus qu’on a pu donner du temps de jeu à tout le monde, que tout le monde a pu rentrer dans son Euro, sans que nous soyons réellement inquiétés.
Ca fait plaisir de voir que les Allemands ne sont pas venus uniquement pour le record, mais que c’est un vrai public de fans.
Nous avons d’autres priorités, donc évidemment qu’on ne va pas rester pour en profiter, mais le match entre la Suisse et l’Allemagne, ça va être quelque chose. Si j’étais Suisse, j’accrocherais bien ma ceinture, parce que je pense que ça va bien secouer."
Allemagne vs Suisse : 27-14
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Jeudi 11 juin
Norvège vs Pologne : 32-21
Suède vs Bosnie-Herzégovine : 29-20
Pays-Bas vs Géorgie : 34-29
Portugal vs Grèce : 31-24
Slovénie vs Îles Féroé : 32-29
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Vendredi 12 juin
Hongrie vs Monténégro : 26-24
Espagne vs Croatie : 29-39
Autriche vs Roumanie : 31-24
Islande vs Serbie : 27-27
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Samedi 13 juin
Îles Féroé vs Norvège : 26-26
Géorgie vs Suède : 26-42
Grèce vs Danemark : 28-40
Bosnie-Herzégovine vs Pays-Bas : 20-36
Tchéquie vs Portugal : 27-30
Pologne vs Slovénie : 25-32
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Dimanche 14 juin
Croatie vs Autriche : 28-28
Macédoine du Nord vs Allemagne : 25-34
Serbie vs Hongrie : 27-28
Monténégro vs Islande : 30-31
Roumanie vs Espagne : 24-36
Suisse vs France : 26-26, les stats du match ICI
La réaction de Guillaume Gille :
"Il y a beaucoup de frustration, forcément. Même si les Suisses font un bien meilleur match que ce qu’ils ont pu produire mercredi contre l’Allemagne, on a les opportunités, les situations mais on peine à les concrétiser.
Le jeu à sept contre six a permis à nos adversaires de jouer très longtemps et aussi de nous sortir de notre rythme. La relation entre leurs pivots et Andy Schmid a été compliquée à gérer et ils ont trouvé beaucoup de solutions là-dessus.
Ca a cassé le rythme, ça nous a empêché de monter les ballons et je pense qu’il nous manque quelques buts dans la projection, dans le but sur grand espace.
Je fais rentrer en fin de première car j’avais l’impression que le poste de gardien avait besoin d’une nouvelle impulsion, et on a tout de suite vu qu’il n’était pas venu pour faire de la figuration, il est parfaitement entré dans son EURO.
Et même s’il fait une très belle performance, au final, on ne gagne pas et c’est un peu frustrant pour tout le monde. On sait que l’Allemagne, ça va encore être chose, mais il nous reste une journée pour bosser et analyser ce qui n’a pas été."
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Lundi 15 janvier
Danemark vs Portugal : 37-27
Norvège vs Slovénie : 27-28
Suède vs Pays-Bas : 29-28
Bosnie-Herzégovine vs Géorgie : 19-22
République Tchèque vs Grèce : 29-20
Pologne vs Îles Féroé : 32-28
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Mardi 16 janvier
France vs Allemagne : 33-30, les stats du match ICI
La réaction de Guillaume Gille :
"Cette victoire fait du bien, c’était très important de l’emporter dans un match comme ça, d’un tel prestige et face au pays-hôte. Tout était prévu pour qu’on soit la victime mais on a livré une très grande performance.
L’équipe de France a, dans l’histoire, souvent répondu présent dans ce genre de moments, et ce soir encore. Il a fallu lutter longtemps face à cette équipe d’Allemagne pour la faire plier, elle nous a vraiment challengé, mais on a livré une très grande prestation.
On avait juste envie de gagner, pas de marquer les esprits. On voit la complexité d’un EURO avec tous ces résultats un peu curieux, mais notre seule idée était de savoir comment entrer dans le tour principal avec deux points.
On y arrive non seulement avec le maximum de points mais aussi des certitudes, en tout cas plus de certitudes que ce qu’on avait après la Suisse. Les rotations ont été très importantes ce soir.
Parfois, quand cela ne marche pas, c’est compliqué à gérer mais quand ça fonctionne bien, c’est évidemment un avantage supplémentaire. Ce soir, cela a donné une équipe très solide qui a toujours été capable de trouver une bonne solution, en attaque ou en défense.
Cela a amené de la performance et on peut, encore une fois, être très satisfait de ce qu’on a fait."
Islande vs Hongrie : 25-33
Espagne vs Autriche : 33-33
Croatie vs Roumanie : 31-25
Macédoine du Nord vs Suisse : 29-27
Serbie vs Monténégro : 29-30
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Mercredi 17 janvier
Slovénie vs Suède : 22-28
Danemark vs Pays-Bas : 39-27
Norvège vs Portugal : 32-37
(suite sous la photo)
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Phase finale
Groupe 1 : Hongrie France Croatie Autriche Allemagne Islande
Groupe 2 : Danemark Suède Portugal Slovénie Norvège Pays-Bas
Les classements des groupes ICI
Jeudi 18 janvier
Allemagne vs Islande : 26-24
France vs Croatie : 34-32, les stats du match ICI
La réaction de Guillaume Gille :
"Ça a été un match très disputé, où on n’arrive pas forcément à dominer notre adversaire, notamment à cause de la prestation de son gardien. On est en tête, on croit voir le soleil, mais on n’arrive pas à concrétiser.
Ce que je retiens, c’est que le match a été moins maitrisé que celui face à l’Allemagne, mais parce que les Croates font un match très solide. On a un peu fait le yoyo pendant soixante minutes et rien n’a jamais été plié jusqu’au bout.
On a vu un peu de crispation sur la fin, mais on est capable de mettre des buts importants, notamment en allant jouer autour de Nicolas Tournat. Ca nous fait deux points, une entrée parfaite dans le tour principal mais il va falloir vite basculer sur la suite.
Les garçons ont vraiment fait preuve d’un bel état d’esprit.
Nikola Karabatic bat le record, mais je ne sais pas ce qu’on peut ajouter à ce qui a été déjà été dit. Sa 350ème sélection, il y a quelques semaines, était déjà un beau clin d’oeil.
Ce garçon est en tête de tellement de classements, de tellement de palmarès que ça en devient fou. Mais ça montre l’impact qu’il a eu sur l’histoire de notre sport.
Hongrie vs Autriche : 29-30
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Vendredi 19 janvier
Danemark vs Suède : 28-27
Norvège vs Pays Bas : 35-32
Slovénie vs Portugal : 30-33
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Samedi 20 janvier
Allemagne vs Autriche : 22-22
Hongrie vs Croatie : 29-26
France vs Islande : 39-32, les stats du match ICI
La réaction de Guillaume Gille
"On savait que cette équipe d’Islande était dangereuse, avec des profils de joueurs très forts en un contre un, difficile à défendre. Mais ce soir, notre défense a montré le chemin, avec beaucoup de mobilité et d’aggressivité.
Ca a posé les bases du succès, d’autant plus que nos gardiens de but ont livré une très grosse partie, surtout en première période. Même si l’Islande s’est accrochée, qu’on n’a jamais vraiment pris le large à part en fin de match, j’ai l’impression d’une partie maitrisée et où on ne s’est pas fait peur.
Ce soir, j’avais fait le choix de débuter avec Samir car il avait montré de belles choses sur ses dernières sorties. Ca a été un baptême pour lui, mais il a répondu présent. Le job a été fait par notre duo de gardiens, surtout en première période.
On a vu que c’était un vrai binôme, avec Rémi qui vient pour apporter également sa pierre à l’édifice. C’est à l’image de l’équipe, qui a dégagé une impression de force évidente. Malgré les rotations, on a eu beaucoup de stabilité.
L’idée est de pouvoir compter sur l”homogénéité de ce groupe pour traverser le marathon de cet EURO. Jouer tous les deux jours, cela laisse des traces sur les organismes, et l’idée reste d’arriver le plus frais possible dans l’emballage final."
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Dimanche 21 janvier
Slovénie vs Pays Bas : 37-34
Suède vs Portugal : 40-33
Norvège vs Danemark : 23-29
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Lundi 22 janvier
Allemagne vs Hongrie : 35-28
Croatie vs Islande : 30-35
France vs Autriche : 33-28, les stats du match ICI
La réaction de Guillaume Gille
"On est qualifiés, c’est une bonne chose de faite ! On avait deux balles de match avec les deux matchs qui nous restaient, on a converti la première et tant mieux.
Le match n’a pas été simple, l’Autriche n’avait pas perdu un match depuis le début de l’Euro et on a encore vu pourquoi aujourd’hui.
Je suis très heureux de la perspective de jouer le dernier weekend de cette compétition, mais on n’a encore rien fait en termes de résultat. On ne vise pas seulement le dernier carré mais la victoire finale.
Cette régularité au plus haut niveau, c’est la preuve de la qualité de cette équipe, sa constance dans la performance. Cela situe aussi l’équipe de France comme une des références au plus haut niveau du handball mondial.
On sait qu’on va désormais retrouver un grand nombre de visages connus, et notamment pas mal de Nordiques.
Le dernier match a une place un peu spéciale dans le marathon qu’on traverse, mais on en saura plus dans quelques heures, cela dépendra de si la première place est assurée ou non. Cela peut rester un match pour la première place, pour savoir quel adversaire on va jouer.
On verra la gestion qu’on en fait. Ce soir, on a joué dans une belle ambiance, j’ai joué quelques compétitions internationales, et les fois où on a été supporté par 20.000 supporters adverses, il n’y en a pas des masses.
Cela a été un super feeling, très sympa, mais je suis sûr que ça sera pareil dans deux jours quand on jouera la Hongrie."
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Mardi 23 janvier
Pays Bas vs Portugal : 33-33
Slovénie vs Danemark : 28-25
Norvège vs Suède : 33-23
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Mercredi 24 janvier
Autriche vs Islande : 24-26
Allemagne vs Croatie :
France vs Hongrie : 35-32, les stats du match ICI
La réaction de Guillaume Gille :
"On a assisté à un vrai match, on avait décidé de vraiment jouer ce match, même s’il était sans enjeu. Et ça a donné plein de belles phases de jeu, dans un match plein d’intensité.
C’est une satisfaction que tout le monde ait pu s’exprimer, que tout le monde soit dans le bon tempo physique et soit capable d’apporter à l’équipe de France. C’est plutôt très bon signe, tout le monde a du jus et est prêt à aborder le dernier carré.
On va rejouer la Suède, et c’est vrai qu’on fait souvent une fixette sur Jim Gottfridsson, mais il n’y a pas que lui. C’est, par exemple, une des équipes qui se projettent le plus vite en montée de balle, avec deux ailiers qui vont très, très vite.
Se focaliser sur lui serait une erreur, même si c’est un excellent joueur. C’est un adversaire connu, qu’on a joué plusieurs fois en demi-finale des dernières compétitions, et cela ne nous a pas toujours réussi. Les souvenirs sont contrastés.
Le plan tactique reste à parfaire, mais une chose est sûre : ce sera un affrontement en haute altitude.
On voit que notre équipe a gagné en stabilité ces dernières années tout en augmentant encore son niveau, nous avons les armes pour aller en finale. Mais cela va être un très, très gros combat."
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Vendredi 26 janvier, les 1/2 finales
France vs Suède : 34-30 (ap), les stats du match ICI
Match complètement fou, devant les 20 000 fans massés dans la salle de Cologne, avec des Tricolores qui se détachent dès le début de match. A la mi-temps les Bleus possèdent six buts d'avance.
Pourtant Gotfridsson et ses coéquipiers ne lâchent rien, bien au contraire. Les Suédois signent une 2e mi-temps énorme, ils reviennent au score et mènent d'un but à 15sec de la sirène.
Les Tricolores ont alors le ballon et ils obtiennent un coup franc à 1sec de la sirène. Elohim Prandi, seul à 12 mètres, face à toute la défense Suédoise, va alors réussir un coup de génie et marque le but égalisateur devant des Suédois totalement dépités.
Miraculée la France obtient les prolongations à l'arrachée et cette fois les hommes de Guillaume Gille enfoncent le clou et dominent les dernières minutes de cette rencontre absolument dingue.
La réaction de Guillaume Gille :
"Il y a longtemps qu’on n’avait pas assisté à un scénario aussi fou, surtout dans un match avec un tel enjeu. Mais je ne suis pas surpris, quand on connait la qualité de notre adversaire du soir.
On est passé par plein d’émotions : une première période qu’on maitrise, avec une très grosse défense, des gardiens de but au diapason et une attaque où le ballon va vite de mains en mains. On leur fait beaucoup de mal, surtout en attaque, je trouve.
Mais on commence la seconde période par une exclusion numérique un peu dure, on est moins efficace des deux côtés du terrain sans que j’ai l’impression qu’on perde le fil du match. C’est assez frustrant mais le groupe a eu un état d’esprit irréprochable, ce soir encore.
La réaction du groupe a été incroyable après le but d’Elohim, surtout en prolongations.
Le but d’Elohim, je pense qu’il peut essayer de le faire dix-mille fois chez lui ou à l’entrainement, et qu’il ne le met pas à chaque fois…
En étant rationnel, on sait que les chances qu’il mette ce but, à l’arrêt et à douze mètres, elles sont pas énormes. Mais c’est un coup de génie dont il a le secret, c’était le jour pour que ça rentre."
Danemark vs Allemagne : 29-26
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Dimanche 28 janvier, Finale pour la 3e place
Suède vs Allemagne : 34-31
Dimanche 28 janvier, Finale
France vs Danemark : 33-31 (ap), les stats du match ICI
Dix ans après son titre en 2014, la France est remontée sur le toit de l’Europe en battant à nouveau les Danois, après prolongations.
C’est la quatrième fois que les Bleus remportent la compétition, après les sacres de 2006, 2010 et 2014, tout en n’ayant jamais perdu de finale européenne.
Deux ans et demi après les Jeux de Tokyo, l’équipe de France remporte un nouveau titre international, le treizième de son histoire.
Guillaume Gille :
Même si on a l’habitude, avec l’équipe de France, de gagner des titres, même si on a cette bone habitude, ça reste énormément de joie. Il y a une forme de continuité pour l’équipe de France, qui continue à gagner ds titres.
Mais c’était surtout très important pour cette génération d’écrire sa propre histoire. Ca illustre sa qualité et c’est peut-être le plus important, qu’elle soit capable de gagner des titres.
Dans cette année très tournée vers les Jeux, forcément, gagner l’EURO ça valide notre démarche qui était de venir ici pour se battre avec les meilleurs pour un titre et de ne pas faire l’impasse.
Ca valide aussi notre volonté de venir ici avec un groupe élargi, on a vu ce soir que physiquement, on avait encore de la fraicheur et la capacité de faire la différence, même dans la prolongation.
Tous les joueurs ont été super important. Tout le monde a mis ses tripes et son coeur pour aller chercher ce match et personne n’a rien laissé tombé, même quand on était en difficulté.
On s’est toujours accroché à la lumière qu’on voyait au bout du tunnel, même quand Nielsen nous mettait en échec. C’est la preuve que ce groupe est d’une très grande force mentale.
Ludovic Fabregas :
"C’est une énorme satisfaction, on est vraiment heureux. On gagne cette compétition que la France n’avait plus gagné depuis dix ans…On est content pour le handball français, c’est magique après ce qu’ont fait les Bleus.
On a passé beaucoup de temps derrière, mais on ne se fait jamais décrocher non plus, on est deux ou trois buts derrière maximum. On a su faire preuve de mental, après ce qu’on a fait il y a deux jours, on avait encore des ressources.
On arrive à prendre l’avantage dans les prolongations, on a vraiment été énorme sur la fin. On a assumé nos responsabilités, tous, que ce soit sur le banc ou sur le terrain, c’est une vraie victoire d’équipe.
En plus, c’est beaucoup d’émotions pour moi, ça fait dix ans qu’on a gagné l’Euro jeunes avec Dika, Melvyn et Yanis, l’Euro c’était la première compétition internationale que j’ai jouée en 2016 donc il y a plein de trucs qui se mélangent…"