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Revenue bredouille de PyeongChang
Voir la leader du général de la coupe du monde, double vainqueur du Tour de Ski, revenir de Corée sans aucune médaille individuelle n'était pas franchement une surprise car elle paye son manque de puissance face à Bjoergen, Kalla ou Parmakoski.
Par contre on ne l'imaginait pas autant en difficulté et surtout perdre sa place dans le relais au profit d'une Astrid Jacobsen pas vraiment brillante. La décision des entraineurs Norvégiens, qui ont privé Weng de sa première médaille d'or olympique en carrière, n'a pas été digérée.
Heidi Weng, une fille solitaire qui ne compte pas beaucoup d'amies en équipe nationale, devra encore une fois compter uniquement sur elle même pour venir chercher en mars son deuxième général consécutif.
Sauf catastrophe, ou grosse méforme, sa coéquipière Ingvild Flugstad Oestberg, aura du mal à boucher les 199 points de différence.
Remporter une nouvelle fois le globe, ce serait évidemment beaucoup mieux qu'une consolation pour une fondeuse qui maximise l'ensemble de ses qualités.
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Avec plus de 100 points de marge sur Oestberg et plus de 200 sur Diggins, Weng lorgne également sur le petit globe de distance.
En revanche la fin de saison s'annonce palpitante pour le petit globe du sprint avec Falla, Nilsson et l'invitée surprise Caldwell qui se tiennent en moins de 20 points.
Vainqueur en 2016 et 2017, la Norvégienne devra sortir le grand jeu pour empêcher sa rivale Suédoise, championne olympique à PyeongChang, de goûter pour la première fis au cristal.
L'Américaine, épatante depuis le début de saison, JO exceptés, aura du mal à rester au contact.
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Photo : Nordic Focus
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