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Un sacré personnage

Simon Eder, 38 ans est le vétéran incontesté du circuit mondial. Sa carrière internationale a débuté aux mondiaux juniors 2002 à Ridnaun lorsqu'il décrochait la médaille d'or du 15km. 

Depuis le gaucher Autrichien a beaucoup garni son palmarès avec par exemple deux médailles aux Jeux Olympiques d'hiver, cinq médailles aux mondiaux, vingt podiums individuels, dont trois victoires, et dix-huit Tops 3 en relais.

Grâce aux conseils de son père/entraîneur expert en tir Alfred Eder, Simon est devenu la référence du circuit dans cette discipline. Année après année, il frise la perfection avec environ 90% de réussite, qui plus est avec une vitesse fulgurante.

"Mon père a passé chaque jour à l'entraînement avec moi, il m'a beaucoup aidé. Sans lui je ne serai jamais devenu aussi professionnel, je lui dois tout." explique t'il avant de repartir pour une énième saison.

Actuellement à Obertilliach pour effectuer son dernier stage, le leader de l'équipe Autrichienne a évoqué ses objectifs.

"Nous apprécions vraiment le fait de ne pas voyager en Scandinavie pour skier à cette période, en plus, ici, les conditions sont excellentes et les pistes bien entretenues. La préparation estivale s'est très bien passée et je me suis senti très bien dans toutes les courses d'essais jusqu'à présent.

Pour l'ouverture de la coupe du monde en Suède, évidemment j'espère bien commencer mais avec mon expérience, j'ai déjà tout connu et il ne faut pas accorder trop d'importance à cette première étape.

Nous attendons avec impatience la deuxième étape à Hochfilzen. Ce sera un vrai moment fort pour nous et je veux être au top de ma forme là-bas."

Pour Simon Eder, après Hochfilzen, il sera l'heure de penser à Pékin, peut-être les derniers JO de sa longue carrière.

"Les Jeux olympiques et les mondiaux ont toujours été une grande motivation pour moi. Je veux réussir une fois de plus et arrivé sur place avec une chance de remporter une médaille."

Avec ses 413 départs en coupe du monde, un tir couché à 94% et un tir debout à 90% (stats de l'an passé), Simon Eder n'a plus grand chose à craindre !

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