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Une blessure qui a failli tout compromettre

Iga Swiatek, devenue la patronne du tennis féminin depuis de nombreux mois, a connu de nombreuses difficultés lors des années précédentes, notamment en 2014 où elle est passée tout près d'une fin de carrière précoce.

"A 14 ans, je suis restée immobile pendant 8 mois à cause d'une blessure à la cheville, sans même savoir je pourrais recommencer à jouer.

À ce moment-là, j'étais convaincu que je ne jouerais plus jamais au tennis parce que j'étais adolescente et que l'important était que l'opération se passe bien. Je n'ai pas toujours su que j'allais devenir professionnelle et chaque année, j'avais besoin de me prouver que j'allais dans la bonne direction.

Et je n'y croyais pas vraiment jusqu'à ce que j'arrive sur le circuit WTA et que je gagne quelques matchs. A cette époque il y avait le problème que mon père et moi ne savions même pas si nous aurions l'argent pour continuer.

Après la blessure c'était un peu comme tout recommencer parce que quand ce genre de chose arrive votre vie change d'un coup. Je suis vraiment contente qu'on ait réussi et aussi trouvé les ressources pour pouvoir s'entraîner physiquement, s'entraîner sur le terrain et trouver des coaches."

Avec un courage, une force de caractère et une volonté de tous les instants, Iga Swiatek a progressivement oublié ses soucis d'adolescentes pour devenir la meilleure joueuse actuelle.

Battue par Aryna Sabalenka à Madrid, en jouant très bien, la Polonaise arrive à Rome en favorite, sur une surface, plus lente, qui devrait mieux lui convenir.

"En toute honnêteté, je pense que le niveau dans le circuit monte et que chaque année on joue de mieux en mieux. Il faut donc suivre le rythme et donc continuellement progresser, s'améliorer.

C'est dur. C'est toujours dur. Il ne suffit pas de regarder comment s'est déroulée la finale l'an passée contre Ons Jabeur. Au-delà de ce que dit le score, le match a quand même été très disputé. Je me souviens d'un match très physique, où chaque point était important.

Et si je remonte plus loin je me souviens qu'en 2021 j'étais à un pas de perdre contre Barbora Krejcikova en huitièmes de finale (elle a gagné 3-6 7-6 7-5 ndlr).

J'ai certainement de bons souvenirs de ce tournoi, mais je ne m'attends pas à ce qu'il soit plus facile qu'un autre : c'est toujours une épreuve très difficile. On verra comment je joue et il y a toujours place à l'amélioration.

Parfois, pour gagner, il suffit d'être solide, constant. Parfois, vous avez besoin de vous exprimer à 100%, de jouer le jeu parfait. Nous verrons. Cela dépendra aussi de la façon dont mes adversaires s'exprimeront”. a t'elle indiqué à la presse.