Quand un monde s'écroule
« C’est lamentable », a-t-il lâché, presque en rigolant tant la déception était grande après être passé complètement à côté des épreuves de Geilo.
Sverre Aspenes avait pourtant une sacrée carte en main : la possibilité de gagner une place pour la coupe du monde, tout comme Botn, Frey, Christiansen, Dale et Bakken.
Deux jours plus tard, il est rentré à la maison très déçu. Rien n'a fonctionné comme il l'espérait avec un tir imprécis et surtout des temps de ski indignes de son niveau moyen.
« J’ai eu l’occasion de ma vie et je n’étais même pas proche de la saisir. C’est vraiment nul », confie-t-il à Trønder-Avisa.
« J’étais venu avec plus confiance en mon tir qu’en mes jambes… et c’est exactement l’inverse qui s’est produit.
Son espoir d'évoluer enfin, à 28 ans, en coupe du monde s'est envolé et même pire que cela, il n'a pas reçu de billet pour évoluer sur le circuit IBU Cup et devra repasser par la coupe de Norvège !
Aujourd'hui seul un énorme miracle, un concours de circonstance pourrait lui permettre de réaliser son rêve olympique.
Mais franchement on voit pas comment il pourrait passer de la D3 à la D1 en seulement un mois.
Et après il lui faudrait encore se montrer plus fort que ses collègues de l'équipe A. « Je vais tout donner pour remonter. Je n’ai pas le choix », glisse-t-il.