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Une parole qui tranche

Alors que de nombreux gouvernements et médecins partent sur des mesures de plus en plus restrictives concernant le monde du sport, certaines voix commencent à s'élever face à cette dictature de la santé.

Jean François Toussaint, professeur reconnu et directeur de l'IRMES, prend lui le chemin inverse et surtout n'hésite pas à le faire savoir.

Son discours est très intéressant et montre bien à quel point les conditions et les annulations frappant les compétitions sportives, et les sportifs, sont pour le moins discutables.

"ll n’y a aucune deuxième vague en Europe. L'augmentation du nombre de cas positifs observée chaque jour, inclut un grand nombre de faux positifs et de personnes non contagieuses, qui présentent des fragments de virus." indique t'il sur France TV.

"Chez les athlètes, le constat est le même : les cas positifs ont la même probabilité d'être des faux positifs (plus de 80 footballeurs américains ont été réintégrés dans leur équipe après vérification).

Les tests utilisés montrent aussi que l’organisme a reconnu le virus, qu'il s'est défendu et qu'il possède les défenses nécessaires pour lutter contre le virus.

Mais ces tests ne montrent pas les charges virales élevées, pour les personnes à surveiller en priorité. Kylian Mbappé et Benoit Paire ne sont pas des tueurs potentiels, comme on veut le faire croire."

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Des tests trop puissants

Le professeur Toussaint poursuit sur les résultats de tests devenus beaucoup trop précis par rapport à la réalité du virus et la réalité actuelle.

"Il y a énormément de cas et d'études, chez les sportifs comme au sein de la population générale, qui montrent que ces tests sont trop puissants.

Ils décèlent des fragments de virus, des restes, et ne font pas la différence entre un positif à charge virale faible, et un autre à charge virale élevée. 

On se retrouve ainsi avec des gens qui sont complètement sains, mais se voient imposer des changement drastiques dans leur vie quotidienne alors qu’ils ne  sont pas atteints ni même transmetteurs dans la plupart des cas."

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"Le monde du sport doit se remettre en question"

Enfin un médecin qui se mouille et qui ose dire à voix haute une vérité : Les présidents de Fédération, les responsables des ligues, et les organisateurs ne doivent plus suivre à la lettre toutes les mesures demandées.

"Le monde du sport doit prendre conscience qu’il faut remettre en question certaines recommandations. 

En ce moment, il y a des petits clubs de rugby,  des petits clubs d’aviron qui sont en train de mourir.

Ce sont autant de portes qui se ferment pour ceux qui voulaient découvrir la joie d'un sport ou pour s'entretenir.

Tout ça est en perdition, et les choix du conseil scientifique et du gouvernement pourraient s'avérer redoutables sur la santé des générations futures. 

C'est une faute professionnelle de leur part. A cause de ces règles, les acteurs du sport, comme ceux de tous les pans de l'économie nationale, se mettent en danger le plus souvent pour rien." 

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On espère que l'avis du professeur Toussaint sera au moins écouté par les organisateurs, nous concernant, des épreuves sur neige.

Mais quand on voit un huis clos, inutile et incompréhensible, concernant les championnats de France de biathlon, et l'annulation de la saison internationale juniors, on en doute fortement.

Car si l'on attend la fin des cas positifs pour revenir au sport d'avant, on va en prendre pour vingt ans !!!

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Photo : Nordic Focus

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