Niels Hintermann, skieur suisse de 30 ans originaire de Zurich, spécialiste des épreuves de vitesse, compte trois victoires en coupe du monde, mais sa carrière a été plusieurs fois stoppée par des soucis de santé.
En 2017/2018, une blessure à l’épaule l’avait déjà forcé à faire l’impasse sur une saison entière.
Et l’an dernier, un nouveau coup dur l’a frappé : un cancer des ganglions lymphatiques, découvert par hasard lors d’une visite chez son médecin.
Heureusement, la maladie était à un stade précoce, et malgré une saison 2024/2025 sacrifiée, Hintermann est aujourd’hui sur le chemin du retour, avec une détermination qui force le respect.
Un long combat contre la maladie
C’est lors d’une conférence de presse que Niels Hintermann avait partagé la nouvelle de son lymphome.
« On l’a découvert mardi dernier chez le physio. C’est un choc, mais c’est au premier stade, et les chances de guérison sont très bonnes », avait-il expliqué.
Son traitement ? Deux cycles de chimiothérapie et deux semaines de radiothérapie, pour une durée totale de trois mois. « La saison est déjà finie pour moi », avait-il ajouté, lucide mais optimiste.
Les médecins, eux, se montraient confiants, non seulement pour sa guérison, mais aussi pour la suite de sa carrière sportive.
Un retour progressif, mais prometteur
Aujourd’hui, Hintermann est de retour sur les skis, et il ne cache pas sa joie. Dans une vidéo publiée cette semaine sur Instagram, on le voit dévaler les pentes et enchaîner les virages avec aisance.
Moralement il est transformé, son cancer est guérit et le Zurichois peut à nouveau penser à sa carrière de skieur.
Depuis quelques jours il est passé à la vitesse supérieure avec des entraînements intensifs à Zermatt et Saas-Fee. Si tout se passe bien, un stage au Chili est prévu en septembre.
« Mon but, c’est de revenir pour Beaver Creek en décembre. Mais je prends les choses étape par étape, sans me mettre de pression. » explique t'il à la SRF.
Niels Hintermann a remporté deux descentes de Coupe du monde en 2022 et 2024 à Kvitfjell, avant que la maladie ne mette un coup d’arrêt brutal à sa carrière.