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Isak Frey frappe à la porte
Le jeune biathlète Norvégien, qui fêtera ses 21 ans dans un mois, reste sur un hiver 2024 exceptionnel.
Il s'est notamment imposé deux fois sur le circuit IBU Cup, il est devenu champion d'Europe de poursuite, en terminant aussi 3e du sprint, avant de s'offrir un titre mondial, en sprint, chez les juniors.
Voilà qui en dit long sur les qualités du bonhomme qui, cerise sur le gâteau, s'est montré très régulier tout au long de la saison.
Ce prodige de la discipline a débuté le ski de fond tout petit, à l'âge de 10 ans, il essaye le biathlon. Séduit par l'expérience tir, il décide de continuer mais les résultats mettront du temps pour arriver.
Isak Frey attendra 2020 et les JOJ de Lausanne pour connaitre une première expérience internationale mais ses résultats, une 23e place en individuel avec huit erreurs; et une 14e place au sprint avec quatre erreurs ont montré de grosses lacunes.
"Mon tir n’était pas du tout bon, mais j’ai vraiment apprécié être avec tous les athlètes des autres nations." indique Isak Frey sur le site de l'IBU.
Rentré au pays bien déçu, le Norvégien se met au travail et deux ans plus tard il décroche une première médaille aux mondiaux jeunes à Soldier Hollow. Sa carrière est lancée.
Il se met ensuite en évidence sur les épreuves nationales avant d'intégrer l'équipe relève en IBU Cup à seulement 19 ans. Frey peut désormais s'entrainer avec Botn, Soerun, Stroemsheim, Oeverby ou Nevland et il va en profiter.
"Mon objectif de longue date était de gagner une épreuves en IBU Cup et je ne m'attendais vraiment pas à ce que cela se produise plusieurs fois" ajoute t'il.
"Pour la suite on verra, l'équipe norvégienne est très forte, il sera donc difficile pour moi de me qualifier pour la coupe du monde. Il y a aussi beaucoup de pression car il faut toujours être performant et montrer le résultat.
En même temps, c'est aussi une motivation pour moi de continuer à m'améliorer et de faire partie des meilleurs à un moment donné.
Bien sûr, Johannes Thingnes Boe est une grande idole pour moi, mais je me suis aussi beaucoup inspiré d’Endre Stroemsheim pour améliorer mon tir."
Pour atteindre la suite de ses objectifs, face à une concurrence complètement dingue, Isak Frey mise sur sa force mentale.
En plus de ses nombreuses heures d’entraînement, il parvient également réussi à visualiser les courses à l’avance et à établir ensuite un plan de la manière dont il souhaite skier et tirer.
"J’arrive à bien contrôler mes nerfs. C’est ce qui me fascine dans ce sport." conclu ce garçon plein de talent.
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