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Difficile à encaisser

Si Didrik Toenseth était Français, Allemand, Suisse ou Italien, il serait presque assuré de se rendre aux JO mais en tant que Norvégien, les règles ne sont pas du tout les mêmes.

La concurrence est telle que Toenseth avait l'obligation de briller sur la première course de la saison, ce 15km classique de Beito, pour se sélectionner en coupe du monde, puis éventuellement se rendre aux JO, sur le même format.

Malheureusement il termine aujourd'hui 9e, loin de ses objectifs. Son titre olympique et ses deux titres mondiaux en relais, ses trois succès et douze podiums en coupe du monde ne comptent plus.

Ecarté de l'équipe nationale ce printemps suite à un hiver 2021 difficile, Didrik Toenseth a du se préparer seul et surtout il a du aussi préparer ses skis, ce matin, comme il pouvait, et il l'a sans doute payé.

"Je ne vais pas dire que mon matériel est en cause, mais il est clair que je n'avais pas les meilleurs skis. Cette 9e place est ennuyeuse, le train pour les JO est sans doute passé, je me demande où je vais trouver de la motivation pour la suite." 

Dépité au micro de la NRK, Didrik Toenseth, qui a fait les beaux jours du fond dans son pays, s'est incliné aujourd'hui face à des garçons plus jeunes comme Erik Valnes, Haavard Moseby et Harald Oestberg Amundsen.

Il aura tout de même reçu du soutien de la part d'Emil Iversen, avec qui il a partagé tellement de chose.

"Je suis tellement déçu pour Didrik. Il avait l'air en forme et devait faire un podium. Peut-être que son matériel ne l'a pas aidé, peut-être est ce autre chose, j'avais vraiment espéré qu'il se batte aujourd'hui avec nous, pour la gagne."

Dura lex, sed lex !