Emilien Jacquelin et sa passion pour le cyclisme
Le biathlète Dauphinois, double champion du monde de poursuite, a atteint le sommet dans son sport mais depuis tout petit il vit également vélo, il vibre vélo et rêve vélo et n'exclu pas de prendre la direction du cyclisme professionnel dans quelques mois.
"Intégrer une équipe de vélo ça a toujours été mon rêve d'enfant et à un moment donné si j'ai l'opportunité, je pense que des rêves c'est fait pour, avant de les réaliser, en tout cas être tentés." indique Emilien Jacquelin dans un interview donné à "La Pause Vélo"
"Et je pense que mon état d'esprit c'est plus d'essayer quelque chose. Si ça fonctionne pas c'est pas grave en fait. Je serai très heureux d'avoir essayé et tant pis. Après si je suis pas fait pour ça, je suis pas fait pour ça.
Mais en tout cas je suis concentré sur ces Jeux Olympiques premièrement et on verra de quoi l'avenir est fait. Après je pourrai peut-être faire des cyclos, mais c'est sûr qu'après ma carrière je ferai des compétitions."
Bon je pense comme tout cycliste le rêve c'est de faire le Tour de France. Après c'est pour être un peu plus réaliste, je pense plus des classiques flandriennes. Je pense que c'est plus quelque chose qui me conviendrait sur mes qualités de puissance en fait.
Du biathlon en mode cyclisme
Emilien Jacquelin qui annonce un FTP de 454 watts sur 20 minutes possède une sacrée puissance, qui lui permettrait sans doute de briller aussi sur la route, comme il le fait si souvent en biathlon.
D'ailleurs, vous le savez, vous l'avez remarqué, il décide souvent de se mettre en mode cycliste, même avec la carabine sur le dos.
"Par exemple je me retrouve face dans les skis de Johannes Boe,ce jour-là, qui est plus fort que moi. Puis à un moment donné il veut me laisser passer et puis en fait ça joue comme des pistards et j'ai fait que de le fixer de toute la fin du tour.
J'ai resserré mes chaussures, je me suis pris pour Samuel Sánchez aux Jeux Olympiques tu vois. Donc c'est des choses comme ça et puis c'est une approche qui est vraiment différente que peu de personnes comprennent dans mon sport.
Mais on va dire que moi j'adore même dans le biathlon des fois entre guillemets tenter des échappées en fait, si ça va pas au bout c'est pas grave, ça reste que du sport.
Moi j'ai pris mon plaisir et je préfère vraiment maintenant faire des courses qui me ressemblent où à la fin j'ai aucun regret parce que j'ai fait les choses comme je suis, que plutôt essayer de jouer la gagne et finir 4e en ayant parfois vraiment géré la course au max mais sans prendre de plaisir.
Tu vois il y a dans une carrière de haut niveau on met beaucoup d'énergie pour réussir mais je pense faut pas oublier le pourquoi on fait ça. Et moi je me raccroche à ça."