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La santé mentale chez les biathètes, un sujet rarement abordé

Jacques Jefferies, représentant des athlètes au sein de l'IBU concernant le dévéloppement durable, a également souhaité interroger ses pairs sur le bien être la santé mentale.

"J'ai fait cette enquête parce que j'ai traversé des moments difficiles avec ma propre santé mentale et je ne pouvais en parler à personne. Je me demandais si d'autres athlètes ressentaient la même chose.

Je voulais savoir dans quelle mesure il est courant que les athlètes soient confrontés à ces défis et s'ils ont également du mal à en parler.

Comprendre ces problèmes est important afin que nous puissions trouver des moyens d'aider ceux qui traversent des moments difficiles" explique t'il.

En prenant connaissance des réponses, près de 160 biathlètes ont répondu à son sondage, Jacques Jefferies a été surpris.

"Je me suis senti heureux, mais aussi un peu inquiet lorsque j'ai découvert que je n'étais pas le seul à traverser des moments difficiles en matière de santé mentale. Plus de 70 % des athlètes ont déclaré qu'ils avaient déjà été confrontés à des problèmes de santé mentale.

Une autre chose qui m'inquiétait était que les gens (95 %) avaient l'impression de ne pas en savoir beaucoup sur la santé mentale.

Ce manque de connaissances montre que nous avons besoin de plus d’éducation sur la santé mentale pour aider les athlètes et tout le monde à briser la stigmatisation autour de ce sujet. »

Jacques Jefferies, avec cette démarche, souhaite que tout le monde puisse parler librement de ce sujet, sans tabou et sans honte.

Un sportif de haut niveau c'est aussi un coeur et une tête comme les autres, pas seulement un type avec une vie monacale, des muscles, des médailles et des photos.

Lire ici, la totalité de l'interview qu'il a accordé à Biathlonworld.