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Inoxydable Johan Clarey

On a pour habitude, sur le circuit mondial de descente de voir les trentenaires briller. Le meilleur âge pour un spécialiste de vitesse, après avoir appris le métier au fil des années, sur les pentes les plus rapides et les plus difficiles.

Par contre, voir encore un champion de 41 ans s'offrir un podium à Kitzbuhel, le 9e de sa carrière, c'est peut-être une première historique. Dans son jardin, sur la piste ou il compte au total quatre places parmi les trois premiers, Johan Clarey empile les grosses performances.

Ceci même cet hiver où il est arrivé en Autriche sans pouvoir s'appuyer sur un gros résultat.

"J'étais très stressé ce matin, je ne sais pas pourquoi. Je pensais le prendre à la cool, mais je ne l'ai pas pris à la cool ! Je pense que je sentais que je pouvais aller faire quelque chose de bien, je fais mon maximum." explique le Savoyard à l'Equipe.

Je fais juste une erreur qui me coûte cher mais bon, je suis derrière un monstre, derrière Kilde, comme l'an dernier où j'étais derrière Beat Feuz. C'est fantastique, je ne pensais pas que je pouvais le faire.

C'est super, ça arrive au bon moment parce que ça commençait à être difficile. Il y avait de bonnes choses. J'aimerais quand même la gagner un jour mais j'ai encore une chance dimanche !" conclu un Yohan Clarey heureux comme un junior.

On le retrouvera avec plaisir lors de la seconde descente, dimanche, où il viendra prendre le 221 départ de sa carrière, le bon total pour monter enfin sur la plus haute marche du podium ?