Jannik Sinner aux anges

Jannik Sinner a remporté dimanche son premier titre à Wimbledon, réalisant un de ses rêves d’enfant.

« Ces dernières semaines, je me suis bien senti sur le court et je me suis amélioré chaque jour. C’était très émouvant, même si je n’ai pas pleuré.

Seuls mon équipe et moi savons ce que nous avons affronté en dehors du terrain, et ce n’était pas facile. En match, je suis complètement déconnecté du monde extérieur, et ça m’a beaucoup aidé. »

Sa rivalité avec Alcaraz

« Ce n’est pas facile de jouer contre quelqu’un contre qui on a perdu de nombreuses fois récemment… mais j’ai l’impression d’avoir été très proche de le battre à chaque fois. »
« Je ne me suis jamais laissé abattre et j’admire toujours Alcaraz comme quelqu’un de supérieur. Je suis heureux de voir le bon travail que nous faisons, et à 23 ans, je n’ai pas encore atteint mon apogée. »

Un niveau de tennis exceptionnel

« C’est très difficile d’atteindre les derniers tours des tournois du Grand Chelem, et j’ai toujours essayé de croire en moi et d’accepter ce qui m’attendait. »
« La seule solution est de progresser en tant que joueur de tennis, et si on y parvient, on augmente ses chances de gagner. »

Les différences minimes avec Alcaraz

« Les différences entre nous sont minimes. Aujourd’hui, je pense avoir eu de la chance à plusieurs reprises, et tout ce qu’il avait à Paris a joué cette fois en ma faveur aujourd’hui. »
« Au début, aucun de nous n’était bon au service. Ensuite, j’ai trouvé un meilleur rythme dans les deuxième et troisième sets. »

Surmonter l’échec de Roland Garros

« Ce n’est pas facile. J’ai essayé d’accepter les choses telles qu’elles étaient et d’être honnête avec moi-même. »
« Ce sont des choses qui arrivent, et je pense que c’est mieux que de ne pas perdre en ne gagnant que deux jeux. À partir de là, j’ai recommencé à m’entraîner très dur. »

Un premier Grand Chelem hors surface dure

« Ma surface préférée est le dur, mais cette année, je suis enfin en forme. J’ai joué 5 heures et 30 minutes contre Alcaraz, et ce fut un grand pas en avant dans ma carrière. »
« Gagner ici est la chose la plus spéciale qui soit. J’ai toujours pensé que mon jeu de fond de court était bien adapté au gazon. »
Jannik Sinner heureux après sa victoire à Wimbledon
Le savais-tu ?
Avant de devenir tennisman, Jannik Sinner était un espoir du ski alpin italien. Il a grandi dans le Haut-Adige, une région germanophone, et skiait quotidiennement dès son plus jeune âge.