Jannik Sinner prêt pour un nouveau défi

Après une mini-saison sur gazon, marquée par une défaite surprise face à Alexander Bublik en huitièmes de finale à Halle, où il défendait son titre, l’Italien se sent dans le bon état d’esprit pour défier les meilleurs dans ce 3ᵉ Grand Chelem de l’année.

Toutefois, la finale parisienne contre Alcaraz, perdue en cinq sets malgré trois balles de match, a laissé des traces. Ce match, considéré comme l’un des plus beaux de l’histoire, l’a privé de sommeil et ébranlé sa confiance pendant quelques semaines.

Aujourd’hui, à Wimbledon, il est prêt à tourner la page, à se battre pour le titre et pourquoi pas prendre sa revanche face au génie de Murcie.

Rebondir après Roland-Garros

« Je suis prêt à jouer. Ce qui s’est passé avant est terminé, je suis bien ici. Mentalement, je suis en pleine forme. »
« À Halle, c’était différent, j’avais à peine le temps de déconnecter, mais maintenant, c’est fini. »
« En vérité, j’ai beaucoup lu sur le niveau très élevé de la finale, donc c’est aussi un privilège pour moi. Je travaille très dur et j’ai un bon niveau sur gazon, j’espère le prouver sur le court. »

Les changements dans son équipe

« Rien de spécial ne s’est produit. En fait, je voulais apporter quelques changements à mon équipe après Halle, car je me sentais obligé. »
« Cela ne m’a pas affecté ; je suis prêt à concourir. Nous travaillons bien ensemble et je suis très reconnaissant pour tout, mais j’avais besoin de quelque chose de différent. C’est mon cas. »

Les défis du gazon

« Ce qui me pose le plus de difficultés, c’est le mouvement, car c’est le plus important pour un joueur de tennis. Si quelqu’un bouge bien, c’est déjà un bon joueur. »

C’est comme ça que je vois les choses de l’extérieur, et ici, il faut savoir bien couvrir tout le court, et c’est plus compliqué car il faut improviser davantage sur tous les aspects. Le style de jeu sur gazon est très différent.

Le savais-tu ?
Jannik Sinner est le premier Italien à atteindre une finale de Roland-Garros depuis 1976.