Le jeune prodige russe, déjà au niveau des meilleurs spécialistes mondiaux, ferait figure, en temps normal, de sérieux candidat pour les médailles olympiques.
Mais politique oblige, il n’a pas l’autorisation de participer aux épreuves internationales.
« Si nous étions aux Jeux olympiques de 2026, ce serait un miracle », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la chaîne suédoise SVT, ne cachant pas sa déception face à l’annonce de la FIS.
« Cette nouvelle a été un choc. J’ai eu une réaction très vive et je me suis senti complètement anéanti. »
« C’est vraiment difficile, car chaque année, nous espérons revenir. Je pense que nous nous préparerons toujours pour les prochains Jeux olympiques ou championnats du monde, nous aurons cela comme objectif et nous verrons ensuite. »
« J’ai au moins trois Jeux olympiques devant moi, donc il y a beaucoup de choses qui me motivent. »
Pour 2026, la décision finale revient désormais au Tribunal Arbitral du Sport.
En attendant, Korostelev n’a aucune intention de s’exprimer sur la politique, malgré les critiques de plusieurs fondeurs scandinaves lui reprochant de ne pas prendre ses distances avec la guerre.
« Je ne souhaite ni commenter, ni exprimer mon opinion, ni en discuter avec qui que ce soit.
Malheureusement, le sport est aujourd’hui politique, et je souhaiterais que la politique et le sport redeviennent deux entités distinctes. »
