Vitalii Mandzyn, saison 2
Pour beaucoup les performances et surtout le potentiel de l'Ukrainien de 22 ans sont passées inaperçues. Pourtant ce garçon s'est fort bien débrouillé lors de sa première saison en coupe du monde.
L'Ukrainien avait surpris tout le monde en terminant 4e de la course individuelle de Kontiolahti en début de saison. « Le plus dur a été de voir que je peux rivaliser avec les meilleurs », indique-t-il à Biathlonworld.
Effectivement la suite de son apprentissage s'est moins bien passée mais il va terminer tout de même au 31e rang de la coupe du monde.
« Je suis quelqu'un qui veut toujours m'améliorer, et quand ça ne marche pas, ça fait très mal.
Dans ces moments-là, mes parents sont ceux qui m'aident le plus ; ils me soutiennent toujours et m'acceptent comme je suis, et j'en suis infiniment reconnaissant. »
« Je suis aussi reconnaissant envers Dieu pour ce que j'ai. La foi me soutient dans les bons comme dans les mauvais moments. »
Beaucoup de sacrifices pour réussir
Comme les autres, Vitalii Mandzyn doit apprendre la vie d'un sportif de haut niveau et cela demande beaucoup de sacrifices.
« On renonce à beaucoup : liberté, temps pour soi, moments en famille. La vie est programmée toute l'année : camps, voyages, courses. Parfois, une semaine à la maison ressemble déjà à des vacances. »
« Mais le biathlon a aussi quelque chose en retour : il permet de grandir, de se faire un nom et d'ouvrir de nouvelles perspectives. »
« Pourtant, tout cela ne fonctionne que si l'on trouve un équilibre. Sans déconnexion, c'est le burn-out. »
« Pour moi, cela signifie passer du temps avec ma famille, même quelques jours à la maison pendant la saison. Cette ambiance familiale est ma véritable source d'énergie et me ressource plus que tout. »
Bien décidé à grimper le plus haut possible dans la hiérarchie, Mandzyn entend rester fidèle à la devise qui l'accompagne depuis ses jeunes années.
« Persévérez sans cesse et ne vous arrêtez jamais. Ayez confiance en vous et en ce que vous faites. Ayez foi en des choses meilleures et restez optimiste. »