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Johan Olav Botn arrive en pleine confiance

Auteur d'une première partie de saison incroyable en IBU Cup, le biathlète Norvégien de 24 ans va faire ses débuts en coupe du monde la semaine prochaine à Oberhof.

Pour lui faire une place, les entraineurs ont tout simplement écarté Vetle Sjastad Christiansen, et cela ne lui ni chaud, ni froid.

"C'est extrêmement brutal. Cela met un peu les choses en perspective et ce n'est pas rien de venir prendre sa place. Mais il arrive souvent, dans le sport de haut niveau de voir une personne heureuse et une autre très déçue." indique Johan Olav Botn à Langrenn.com.

"Je ne pense pas qu'il faut protéger les meilleurs, mais plutôt juger sur leurs résultats. Le fait que cela se produise aujourd'hui montre que la direction de la Fédération a pris en compte les critiques formulées contre cette pratique ces dernières années." ajoute t'il.

En grande forme, très rapide sur les skis, Johan Olav Botn n'est pas étonné de se retrouver en coupe du monde.

"Cela faisait partie de mes plans, maintenant l'objectif est de me faire une place dans l'équipe. Je n'ai pas envie d'attendre et je vois les choses en plus grand. Il ne s'agit pas de faire un coup, je viens en coupe du monde pour m'installer sur la durée.

Si je rejoins l'équipe cela veut dire que je me suis bien entrainé, que ma forme "normale" est suffisament bonne pour évoluer en coupe du monde."

(suite sous la photo)

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Un entrainement très poussé

Johan Olav Botn avour s'entrainé énormément, 5 heures par jour, au minimum, sans compter le tir. Une ligne de conuite claire qu'il continue de suivre durant les fêtes sur le site Italien de Livigno.

Sur place depuis dix jours, accompagné par Vebjoern Soerum et deux autres biathlètes de l'équipe Norvégienne relève, Botn continue de bosser

"Nous profitons des fêtes pour bien nous entraîner. On travaille beaucoup tous les quatre, mais il y a quelques adaptations individuelles. 

Une journée d'entraînement typique peut être soit une longue sortie de cinq heures, soit deux séances ajoutées qui feront un total de cinq heures ou plus. Et quelques jours par semaine, je fais des séances doubles.

Avant, je faisais environ 1 000 heures d'entraînement physique par an, en plus du tir. Aujourd’hui, j’ai tout augmenté d’environ 10 pour cent et nous intégrons des éléments provenant de divers environnements dans les sports d’endurance.

Je m'inspire notamment des séances de Jakob Ingebrigtsen mais aussi de ceux que peut faire Kristian Blummenfelt, le triathlète. Je me sens très chanceuse d'avoir trouvé un coach qui crée un programme sur mesure pour moi et qui ne cherche pas à me faire entrer dans un moule.

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Objectif JO 2026

"Au printemps, nous avons fait une grande réunion entre nous où nous avons beaucoup parlé des objectifs et des ambitions. Pour ceux, comme moi, qui font partie de l’équipe relève, il est naturel de regarder vers l’avenir.

Et dans deux ans, il y aura les Jeux olympiques. C'est en altitude, et je sais qu'Anders Oeverby, notre coach, en parle beaucoup, notamment avec Bjørndalen. Il lui demande par exemple des conseils sur l'entraînement en altitude et de l'entraînement en général.

Il est important d’utiliser l’expérience qu’il a acquise après tant d’années au plus haut niveau."

Visiblement Johan Olav Botn, comme tous ses collègues du groupe relève (ils pourraient tous jouer le Top 10 en coupe du monde), ne laisse rien au hasard.

La concurrence, pour les places en coupe du monde, est devenue complètement dingue au sein de cette équipe de Norvège et, pour participer aux prochains JO en 2026, il faudra sans doute beaucoup plus qu'un podium sur le grand circuit.

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06.08.2022, Sandnes, Norway (NOR): Johan-Olav Botn (NOR) - BLINK22 Festival Biathlon - Sandnes (NOR