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Val d'Isère retiré de la carte des sites
La station Avaline, tout comme Isola 2000, faisait partie des sites retenus par les organisateurs des JO 2030 lors de la récente présentation, qui a convaincu le CIO.
Val d'isère, station de coeur de Jean-Claude Killy devait accueillir le slalom féminin et le slalom masculin en ski alpin, Isola 2000 les épreuves de ski-cross et snowboardcross.
Tout semblait bien ficelé mais sous pression du CIO, le projet 2030 doit tendre vers une plus grande concentration des sites. Du coup les épreuves de Val d'Isère filent à Méribel - Courchevel et celles d'Isola 2000 à Serre Chevalier ou Montgenèvre.
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Une décision qui a provoqué la colère de Jean-Claude Killy :
"Je suis attristé et scandalisé par la décision péremptoire de retirer Val d'Isère du dispositif des JO 2030. On a ainsi jeté sans analyse, sans concertation et sans fondement rationnel un pan entier de l'histoire du ski de compétition.
Ce n'est pas moi c'est l'autre. C'est ce que j'entends aujourd'hui. Personne, dans tous les échanges que j'ai pu avoir au cours des dernières heures, n'en assume la responsabilité.
Il semblerait que le dialogue qui devait durer jusqu'au printemps soit déjà terminé (...) Je pense qu'il est important de reconsidérer cette décision." a indiqué le triple champion olympique dans un communiqué.
Déception aussi à Isola 2000 :
"On ne comprend pas bien les motifs avancés", ajoute Mylène Agnelli, maire de la commune. "Ce ne sont pas les mêmes athlètes, pas les mêmes staffs, donc ce n’est pas une question de distance entre les sites.
Et puis, Isola 2000 ne se situe qu’à 1h30 en voiture de l’aéroport de Nice. C’est forcément une petite déception mais on est fier d’être mis au même niveau que des grandes stations des Alpes et donc de faire partie de l’élite.»
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La réponse du CIO
Christophe Dubi, directeur des Jeux au sein du CIO, a souhaité répondre à Killy, via l'AFP.
"Chaque fois qu'on arrive à regrouper les activités en pôles, on peut mutualiser les moyens, avec trois objectifs : la simplicité opérationnelle, la baisse des coûts, l'expérience des athlètes, qui veulent pouvoir participer à la cérémonie d'ouverture et rencontrer leurs pairs du monde entier.
"Nous souhaitons aussi obtenir des indications fermes que les principales entreprises françaises et de la région seront de la partie.
On nous a indiqué que plusieurs des sponsors des Jeux de Paris repartiraient volontiers sur une campagne pour 2030 : c'est ce qu'il va falloir aller chercher pour obtenir un budget opérationnel largement financé par des fonds privés »
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