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JO Paris 2024 - Handball féminin - Equipe de France - Le suivi
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Les résultats complets du tournoi olympique de handball féminin ICI
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Jeudi 25 juillet :
France vs Hongrie : 31-28
Très tendues, les Bleues ont mis beaucoup de temps avant d'entrer vraiment dans le match, mais l'essentiel est acquis.
La réaction de l'entraineur Olivier Krumbholz :
"Les Hongroises sont de très bonnes joueuses. Elles ont un centre de formation national et il y a quelques jeunes joueuses qui montent. Petra Vamos est un poison qui a beaucoup pesé dans le rapport de force.
On a aussi pris beaucoup de buts aux ailes, alors que, globalement, je pense que la défense fonctionnait bien. Mais surtout, le gros point noir, c’est le nombre de pertes de balles.
Et particulièrement en premier mi-temps, on a perdu 13 ballons. C’est énorme.
Déjà, quand on en perd 13 dans un match, c’est beaucoup. Et là, il y a trop de fautes individuelles. Il y a des manques de clairvoyance, de lucidité. Il y avait du stress.
Mais comment cela pourrait en être autrement ? C’est normal, rentrer dans des Jeux à domicile, avec une telle pression. On savait que c’était un scénario possible.
Il y a eu des moments où on aurait pu les lâcher complètement je pense, notamment au milieu de la deuxième mi-temps, mais on a encore fait de grosses erreurs. Il y a eu des performances individuelles très contrastées.
Si on récupère tout le monde dans une bonne forme, ça va faire du bien. Je trouve que pour un match où on est vraiment en demi-teinte, on l’a quand même globalement maîtrisé.
Elles sont revenues à deux buts, mais jamais suffisamment pour nous inquiéter définitivement sur la fin du match. C’est très positif. On a cherché tous ensemble des solutions. Et on a fini par les trouver."
(suite sous la photo)
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Dimanche 28 juillet
France vs Pays Bas : 32-28
Grosse prestation des Bleues qui dominent une grosse équipe, probablement la plus sérieuse adversaire de cette poule, sans jamais trembler.
Olivier Krumbholz :
"Ce soir, on a perdu mois de ballons stupidement, notamment en phase offensive. Nous avons joué un peu plus sûrs, on a quand même mis de buts en offensive, mais en apportant plus de sécurité.
En attaque, on a fait un bon match, on a été gêné par cette équipe, parce que c’est une équipe qui joue bien, c’est une très bonne équipe du contexte international. Il leur manque un tout petit quelque chose pour faire des grandes médailles.
Elles restent, à mon avis, candidates au titre elles nous ont fait souffrir à notre défense.
En deuxième mi-temps, Hatadou Sako nous a beaucoup apporté, évidemment, parce qu’elle a sorti énormément de balles.
Elle nous a permis de garder le score et de garder la maîtrise du score, mais ça a été un match intense, difficile. C’était un beau match de handball féminin. D’ailleurs, les gens ne s’y sont pas trompés, ils étaient contents.
Je savais en prenant cette poule qu’a priori, l’équipe la plus difficile à battre serait les Pays-Bas. Mais cela reste à vérifier, parce que le Brésil marche bien aussi."
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Mardi 30 juillet
France vs Brésil : 26-20
L'équipe de France continue son sans faute et signe une victoire convaincante face au Brésil. Un troisième succès en autant de rencontres qui lui permet de conforter leur première place du groupe B et de se qualifier pour un quart de finale.
Tamara Horacek :
"Ça passe trop vite, l’ambiance est géniale. De match en match, c’est encore mieux. On essaie de profiter de chaque instant et j’ai juste envie qu’on progresse à chaque instant aussi, car tous les détails sont importants.
Le premier match, on a un peu pataugé, en raison de l’excitation. Le deuxième, c’était déjà beaucoup mieux. Et le troisième, on est dangereuses dans tous les secteurs, que ce soit à l’aile, à l’arrière, au demi-centre, avec le pivot, aussi défensivement.
On monte crescendo. Les deux matchs qui nous restent sont importants, on a envie de bien finir ces matchs-là. On veut les gagner aussi, faire des bons matchs devant notre public, et nous permettre de progresser encore plus.
Ça fait un moment que je suis à l’aise, que je ne me pose plus de questions.
Je profite juste de l’instant, et c’est grâce à mes coéquipières, à tout le staff et à toute l’équipe de France. Je suis moi-même, je ne me pose pas de questions, et je me fais plaisir, et c’est juste ça.
(suite sous la photo)
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Jeudi 1er août
France vs Angola : 38-24
Aucun souci pour les Tricolores qui ont encore une fois maitrisé la situation pour s'offrir un 4e succès consécutif et la première place du Groupe B. Le dernier match de poule, face à l'Espagne n'aura pas grosse importance.
Olivier Krumbholz :
« C'était un match particulier. Les Angolaises l'ont bien joué et nous ont posé beaucoup de problèmes en première mi-temps.
Après quand, elles ont vu qu'elles n'y arriveraient pas, le staff a managé un peu différemment car elles ont un match capital samedi.
Mais nous, on a fait ce que l'on avait à faire. Je trouve que tout le monde a bien joué. C'était beaucoup plus homogène que sur les matches précédents. ça monte en charge, on a été sérieux.
On n'a pas lâché trop de ballons et ça paye. Le match contre l'Espagne va nous servir à travailler, à préparer le quart de finale. Il faut continuer à mettre tous les ingrédients. »
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Samedi 3 août
France vs Espagne : 32-24
En attendant de connaître le nom son adversaire pour le quart de finale (mardi au stade Pierre Mauroy de Lille), l’équipe de France a récité son handball devant une pâle équipe Espagnole.
Olivier Krumbholz :
C’est une belle victoire avec un score assez large. L’Espagne a joué sans pression, mais avec beaucoup d’envie de faire quelque chose et de tenir le score au maximum. Elles n’ont jamais rien lâché.
Il nous a manqué un petit peu d’aisance en attaque pour faire peut-être un score un peu plus large. Il y a de la fatigue aussi. On aura bien besoin d’un jour supplémentaire pour préparer le quart de finale.
Il y a de la fatigue, mais à mon avis, pas plus que chez les adversaires, voire peut-être un peu moins. Léna Grandveau s’est abîmée le doigt. Elle va certainement être forfait pour le quart. Je n’en sais pas plus, car elle est partie à la polyclinique.
On est la seule équipe invaincue, on n’a jamais été accrochée à un but par exemple. C’est quand même super positif, on joue bien, on défend bien. On va vite en contre-attaque, on peut certainement faire un petit peu mieux.
Maintenant, ça va jouer au handball, mais aussi au physique. Il ne faudrait pas être trop fatigué pour pouvoir être performant et dominateur sur le tout-terrain.
(suite sous la photo)
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Le tableau des 1/4 de finales
Norvège 🇳🇴 vs Brésil 🇧🇷 : 32-15
Danemark 🇩🇰 vs Pays Bas 🇳🇱 : 29-25 ap
Hongrie 🇭🇺 vs Suède 🇸🇪 : 32-36 ap
France 🇫🇷 vs Allemagne 🇩🇪 : 26-23
Très impressionnantes, les Tricolores s'imposent cet après-midi contre une belle équipe Allemande dans un match qui constituait leur premier grand rendez vous olympique.
Les joueuses d'Olivier Krumbholz, emmenées par une grande Tamara Horacek, restent ainsi invaincues dans ce tournoi (5 victoires en autant de rencontres en phase de poules) et poursuivent surtout leur route vers le titre olympique.
Tenantes du titre olympique, elles ne sont plus très loin d'un fabuleux doublé.
Olivier Krumbholz (entraîneur) :
"C’était un match à élimination, tendu, crispé, il fallait passer. On l’a quand même bien maîtrisé, notamment sur la fin. Nous avons tout le temps été devant mais elles sont restées dangereuses. Je pense que les Allemandes avaient bien préparé ce quart.
Mentalement, elles avaient beaucoup moins de pression que nous. Il y a de très bonnes arrières dans cette équipe qui nous a fait souffrir. Boelk nous a fait beaucoup souffrir. Elle a montré que c’était une sacrée tireuse.
Heureusement que Laura Glauser était là, bien présente, particulièrement en première mi-temps. J’espère qu’on va pouvoir se lâcher plus sur la demie, pour trouver un peu plus de qualité de jeu.
Physiquement, c’est dur. J’ai trouvé qu’on était un peu, par moments, en difficulté. Mais avec l’aide du public sur la fin, je pense quand même qu’on était moins entamé qu’elles. C’est pour ça qu’on a réussi à maîtriser les dernières minutes. Parce qu’on a retrouvé un petit peu de jus.
C’était un super résultat. Une ambiance comme celle-ci, on ne pouvait pas la rêver il y a quelques années. C’est fantastique. La salle est pleine. Il y a une ambiance de feu, de folie.
Et j’aurais été très déçu de ne pas rejouer encore ce week-end dans cette salle et dans cette ambiance. Je sais aussi qu’il y a beaucoup de personnes qui ont leurs billets, leurs hébergements, qui ont payé leurs déplacements.
Et pour eux, c’est aussi super qu’on soit encore qualifiés. Ils vont pouvoir s’offrir un beau week-end de handball féminin et masculin, j’espère."
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Les 1/2 finales
Norvège 🇳🇴 vs Danemark : 25-21
France 🇫🇷 vs Suède 🇸🇪 : 31-28 ap
Pour la 3e fois consécutive cette formidable équipe de France féminine se hisse en finale d'un tournoi olympique. Battues à Rio, victorieuse à Tokyo, les filles d'Olivier Krumbholz, la légende, joueront samedi pour un possible doublé.
Malmenées par les Suédoises durant toute la rencontre, menées aussi jusque dans les toutes dernières minutes, les Françaises ont arraché l'égalisation dans la dernière minute, avant de tout casser en prolongations.
Portées par la foule immense du Stade Pierre Mauroy, les bleues ont écrit une nouvelle page de leur fabuleuse histoire.
Estelle Nze Minko (capitaine) :
J'ai senti qu’à un moment donné, on était en difficulté, on était toutes en difficulté, collectivement, individuellement, sur certaines choses. Il fallait se battre et ne pas tomber dans une énergie un peu du désespoir, en galère.
Je ne sais pas quand la révolte a commencé, mais cela a duré longtemps, parce qu’on n’est pas revenus dans le match en 4-5 actions, en fait, on est revenus sur 30 minutes.
C’était compliqué et il y a eu plein de moments où on sentait que c’était la bonne défense à faire pour les impacter, mais on n’y arrivait pas. C’était vraiment une révolte à l’usure, mais franchement c’est ce qui rend la victoire encore plus belle ce soir.
Je suis vraiment fière, bien sûr, d’être en finale des Jeux olympiques, parce que c’était l’objectif, et ça, déjà, de l’avoir annoncé et d’avoir réussi à le faire, c’est tellement beau et c’est tellement fort.
Cela en dit long sur notre équipe et la manière dont on travaille. Je suis contente de la manière aussi, parce que ça nous prouve des choses sur nous-mêmes en tant qu’équipe, sur ce qu’on est capable d’aller chercher.
C’est beau pour le sport aussi, parce que tu peux faire un match pas terrible, mais être quand même présent mentalement dans les bons moments, et arriver à tes fins.
Franchement, c’était super et je pense que les gens aussi dans les tribunes ont souffert avec nous, et ont peut-être ressenti d’un peu plus près ce que c’est d’être athlètes de haut niveau, de galérer.
Partager un peu toutes ces émotions avec eux, c’était top, et je pense qu’on a tous passé un moment incroyable ce soir.
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Finale pour la 3e place
Danemark 🇩🇰 vs Suède 🇸🇪 : 30-25
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Finale
France 🇫🇷 vs Norvège 🇳🇴 : 21-29
Cette nouvelle rencontre entre les deux meilleures nations de ses dernières années, disputée elle aussi dans une folle ambiance, a bien débuté pour les Bleues.
Mais ensuite, au fil des minutes, les Tricolores vont manquer de précision dans l'offensive, bien aidée par une Lunde, gardienne Norvégienne, au sommet de son art.
Au fil des minutes, les Scandinaves vont prendre le large et dans les dernières minutes le score va prendre une vilaine tournure et tourner presque à la démonstration.
Battues en prolongations par la France en finale des Championnats du monde il y a huit mois, la Norvège, plus complète et plus forte, prend une revanche éclatante.
Les coéquipières de Stine Oftedal, qui faisait ses adieux cet après-midi, renouent avec l'or olympique, qu'elles n'avaient plus gagné depuis Londres en 2012 et Pékin 2008.
Estelle Nze Minko (capitaine) au micro d’Eurosport :
"Bien sûr nous sommes tristes car nous pouvions sûrement donner davantage dans cette finale mais, en même temps, les Norvégiennes étaient meilleures, il faut savoir l’accepter.
On pense toujours être prêtes pour ce genre de match. Nous avons essayé et nous n’avons pas réussi à donner plus. Il faut relativiser car nous avons une médaille.
Beaucoup de gens ont découvert le handball grâce à ces J.O. disputés dans des ambiances fantastiques."