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JO Pékin / Ski de fond / 30km skating

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Le podium

🥇 Alexander Bolshunov 🇷🇺

🥈 Ivan Yakimushkin 🇷🇺

🥉 Simen Hegstad Krueger 🇳🇴

 

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Une course raccourcie, un Bolshunov intouchable

On vous promettait un des 50km les plus difficiles de l'histoire et bien pas du tout. Cet après à Zhangjiakou, une heure avant le départ, la FIS a décidé de réduire cette course à 30km en raison des conditions extrêmes.

Des températures autour de -18°C, un vent glacial, étaient à l'origine de cette décision qui n'a plus à beaucoup de monde.

Seul Johannes Hoesflot Klaebo prend probablement cette nouvelle avec le sourire mais dans un jour noir, le champion olympique de sprint va vite comprendre qu'il ne sera pas le roi des JO 2022.

Il laisse ce rôle à l'immense, au phénoménal Alexander Bolshunov qui va venir chercher son 3e titre à Pékin, sa 5e médaille et encore plus fort sa 9e médaille olympique sur un total de neuf courses disputées.

Tout simplement phénoménal !

Le Russe, que ce soit sur 50km ou 30km, finalement, était encore une fois intouchable et surtout impressionnant. Sans jamais quitter les premières places, il va rester sagement en contrôle avant de passer à l'action.

A cinq kilomètres de l'arrivée, le groupe de tête ne comprend plus que dix fondeurs, puis huit, puis cinq sous l'impulsion de ce Bolshunov en train de faire exploser tout le monde.

Les minutes passent et le meilleur fondeur actuel continue de pousser encore plus fort, on est alors à deux kilomètres de l'arrivée, seuls Krueger et Yakimushkin sont encore avec lui.

Le trio arrive ensuite dans la dernière montée avant le stade, là ou le Tsar va poser une dernière mine, laissant sur place ses derniers rivaux. Impressionnant, intouchable, phénoménal, il devient triple champion olympique.

Après l'or du skiathlon, du relais, voici le titre du 30km qui s'ajoute à l'argent du relais et du team sprint. Alexander Bolshunov, comme Marte Roeiseland et Quentin Fillon Maillet, repart de Pékin avec cinq médailles et devient le premier fondeur de l'histoire à réussir tel exploit.

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Première pour Yakimushkin

Imaginez la richesse et la profondeur du ski de fond Russe avec ce Ivan Yakimushkin, 25 ans, bourré de talent, 2e du général de la coupe du monde l'an passé, qui vient prendre l'argent à 7sec.

Tout cela pour un fondeur qui n'avait pas été sélectionné au sein du relais champion olympique, laissant cet honneur à Spitsov, Maltsev et Ustiugov.

En grande forme, Yakimushkin a accompagné son leader Bolshunov jusqu'au bout, ou presque, et ce n'était pas une mince affaire. Chapeau à lui, chapeau aussi à Simen Hegstad Krueger.

Celui qui est resté isolé 14 jours en Italie, ratant la grande majorité des JO, est venu à Pékin uniquement pour cette course et il vient prendre le bronze.

Une sacrée récompense pour ce fondeur incroyable mais elle ne suffira pas à effacer la nouvelle claque infligée par la Russie. Les performances de Roethe, qui a craqué sur la fin, Holund qui se rate et Klaebo qui a coulé, ne vont rien arranger.

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Les Français au rendez-vous

Il faudra encore attendre quatre ans supplémentaires, au moins, pour peut-être voir un Tricolore gagner une première médaille historique sur une épreuve individuelle mais aujourd'hui il faut féliciter Clément Parisse et Maurice Manificat.

Un duo qui a tout donner, dans ces conditions terribles, pour rester le plus longtemps possible dans le groupe de tête. A cinq kilomètres du but, ils étaient encore dans le Top 10 et le resteront jusqu'au bout.

Manificat, qui a cédé à quatres kilomètres du but, termine 10e et Parisse, qui a accompagné Bolshunov deux kilomètres de plus, prend une très belle 7e place, derrière Maltsev, Roethe et Spistov. 

Le fondeur de Megève termine tout simplement premier, hors Russie et Norvège, une performance de costaud. 

Jules Lapierre, qui a skié seul une grande partie de la course, termine 15e à 2min17, Adrien Backscheider 34e à 4min43.

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Le classement complet