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A trois semaines des JO, c'est l'imbroglio total !
Nous vivons actuellement une période ubuesque, "un monde de fous" comme l'expliquait Jean Marc Gaillard mais du côté sportif c'est pas beaucoup mieux avec les grandes fédérations de Ski et de Biathlon qui n'ont pas encore tranché à propos du fluor !
On croit rêver, à seulement trois semaines des JO, alors que les premières équipes vont arriver sur place, personne ne sait si les farts C8, les plus rapides, seront utilisés durant les Jeux, alors qu'ils sont interdits sur les circuits mondiaux.
Ces farts C8, qui sont en vente libre en Chine depuis des années, pourront donc s'acheter en boutique n'importe ou dans le pays. Alors les menaces de la FIS qui demandent aux équipes de se méfier des contrôles douaniers à travers l'Europe, font plutôt rire.
Et comme l'IBU se range elle aussi derrière la FIS, on s'aperçoit que rien, rien du tout n'est encore règlé.
A priori chaque équipe a signé une charte qui l'engage à ne pas utiliser de farts C8 cette saison, seulement des C6, mais vu qu'il est impossible de contrôler la semelle des skis sans risque de se tromper sur le diagnostic, tout est imaginable.
Et légalement, comment pourra t'on punir une équipe qui achète et utilise un produit en vente libre ? Ce sera évidemment impossible et aujourd'hui chaque nation se demande si sa voisine va jouer fait play ?
A priori, vu les enjeux énormes et le prestige des médailles olympiques et les affaires passées, il parait assez compliqué de se dire optimiste sur la droiture de chacun.
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Repousser l'interdiction totale des farts fluorés la saison prochaine était évidemment la bonne solution. Mais si on veut se donner bonne conscience, il faut aussi se donner les moyens de démasquer les tricheurs.
Cela n'a pas été fait...