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JO Pékin 2022 / Ski de fond / Sprint (skating) hommes
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Le podium
🥇 Johannes Hoesflot Klaebo 🇳🇴
🥈 Federico Pellegrino 🇮🇹
🥉 Alexander Terentev 🇷🇺
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Klaebo résiste à la pression
Triple champion olympique en 2018, sprint, team sprint et relais, Johannes Klaebo avait des envies de Grand Chelem sur ces JO 2022. Logique de rêver si haut après une première partie de saison merveilleuse.
Mais voilà, sur le skiathlon, un certain Bolshunov, qui avait mis le feu avec Niskanen, a fait craquer le ténor Norvégien qui terminera dans les profondeurs du classement. Critiqué ensuite par les médias pour avoir refuser de répondre à la presse, Klaebo avait tout intérêt à ne pas manquer son sprint.
En Norvège, où ce début de JO, ne se passe pas si bien que prévu, tout autre résultat qu'une victoire aurait été vécu comme une humiliation nationale.
Johannes Klaebo connaissait le montant des enjeux et encore une fois il va montrer qu'il est un champion hors norme. Oubliées les déclarations des uns et des autres qui le disaient battable, sur la piste, la seule voix qui compte, le Norvégien a montré qu'il restait le patron.
Intelligent tactiquement tout au long de cette longue journée, il va sagement attendre la dernière ligne droite de la finale, abordée sur le rythme qu'il avait choisi, pour placer une accélération meurtrière.
Tel un avion au décollage, le Norvégien s'envole alors vers la ligne d'arrivée, chercher son 4e titre olympique devant un superbe, un magnifique Federico Pellegrino qui aura tout donné et tout tenté.
Admirable l'Italien s'offre une nouvelle médaille dans un grand rendez-vous et valide aujourd'hui sa préparation menée au côté du groupe Russe de Marcus Cramer.
Une équipe de Russie privée au dernier moment de Bolshunov, finalement au repos, qui va placer le jeune et grand espoir Alexander Terentev sur la troisième marche de ce beau podium.
Ancien champion du monde junior, puis U23, le voici désormais installé au plus haut niveau.
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Grosse désillusion pour la France
En finale, derrière le trio de tête, on retrouve le Finlandais Joni Maki, le Russe Artem Maltsev et le Suédois Oskar Svensson mais malheureusement aucune trace des sprinters Tricolores.
Alors on ne va pas se cacher, c'est une grosse désillusion, voire une grosse claque pour nos sprinters qui préparaient ce rendez-vous depuis quatre ans et affichaient ouvertement de très grandes ambitions.
Tout avait bien commencé avec Lucas Chanavat et Richard Jouve dans le Top 3 des qualifications mais une fois la nuit tombée sur le stade olympique c'est tout d'abord Renaud Jay qui va chuté, tout seul, dans son 1/4 de finale.
Une étape qui sera facilement franchie par ses deux coéquipiers, mais c'est après que l'histoire se corse. Chanavat et Jouve choisissent tous les deux la première demi-finale, probablement une erreur, et se retrouve face aux ténors Klaebo, Ustiugov, Pellegrino.
Le niveau est très relévé et Lucas Chanavat craque dans la dernière ligne droite, oubliant tous ses espoirs de médailles. Pour Richard Jouve on espères une qualification avant que Pellegrino et Klaebo ne le dépassent.
Voilà le dernier rescapé Tricolore au troisième rang avec la possibilité d'être repêcher au temps. Mais dans la seconde demi finale, les Russes Maltsev et Terentev font une grosse course d'équipe et emmènent tout le monde avec eux.
Le chrono est rapide, le verdict tombe, il n'y aura aucun Tricolore en finale olympique. Un scénario que personne n'avait imaginé, un scénario terrible pour nos athlètes qui étaient montés de si nombreuses fois sur le podium ces dernières années.
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