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JO Pékin 2022 / Saut à ski / Grand tremplin

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Le podium

🥇 Marius Lindvik 🇳🇴

🥈 Ryoyu Kobayashi 🇯🇵

🥉 Karl Geiger 🇩🇪

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Un titre historique

La Norvège, nation qui se passionne pour cette discipline, attendait un titre olympique au grand tremplin depuis la victoire de Toralf Engan en 1964 à Innsbruck, patientait aussi depuis 1994, succès de Espen Bredesen devant la foule de Lillehammer en 1994, pour décrocher l'or individuel.

Et bien aujourd'hui c'est jour de fête au royaume de Harald V, la débacle du relais féminin en ski de fond n'est pas oubliée, mais le titre de Johannes Boe en biathlon et ce titre fabuleux gagné à l'instant par Marius Lindvik vont réchauffer les coeurs.

Agé de seulement 23 ans, prodige de la discipline, ce Lindvik brille dès ces débuts en coupe du monde. Telle une comète, il s'installe très vite en équipe nationale puis sur le circuit mondial.

Depuis ses débuts, il y cinq ans, le Norvégien ne cesse de progresser. A la tête de 6 victoires et 18 podiums en coupe du monde, 4e du général avant les JO, il va passer dans une autre dimension sur ce concours olympique.

Deuxième à l'issue de la première manche, derrière l'immense Ryoyu Kobayashi en quête d'un doublé historique, Marius Lindvik va sortir un énorme saut en deuxième manche.

Malgré le vent, qui poussait dans le dos, il va se poser comme une fleur à 140m, mettant la pression sur le Nippon. Trois minutes plus tard l'empereur Ryoyu s'élance, avec un vente légèrement plus favorable.

Le suspense est entier, le Japonais vole, tire son saut au maximum avant de retomber à 138m. Il faut désormais attendre les notes de style, la compensation du vent. Lindvik commence à sourire et le verdict lui sera logiquement favorable.

Le Norvégien peut laisser éclater sa joie, il est sacré champion olympique avec 3.3 points d'avance sur le vainqueur du concours au petit tremplin, lui aussi ravi avec l'argent autour du cou.

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La renaissance de Karl Geiger

Porteur du dossard jaune en coupe du monde, l'Allemand n'a jamais réussi à trouver ses marques sur les tremplins Chinois. Ni sur le petit, ni sur le grand tremplin lors de tous les sauts d'entrainement.

En grand champion il va réagir au meilleur des moments en signant un bond à 138m en première manche, avant de récidiver, dans des conditions, plus difficiles, lors de son second saut.

Cela sera suffisant pour venir chercher le bronze, première récompense individuelle de sa carrière, à déjà 14 points des deux intouchables. Loin de l'or, certes, mais pour lui ce bronze sonne presque comme une victoire.

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Kamil Stoch, double champion olympique en titre, passe tout près d'un nouvel exploit. 

Malgré une saison compliquée, l'idole Polonaise vient chercher un quatrième rang magnifique, juste devant Markus Einsenbichler, Timi Zajc et Halvor Egner Granerud

Les sauteurs Suisses terminent 22e, 25e et 27e avec Gregor Deschwanden, Simon Ammann et Kilian Peier.

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Le classement complet ICI