Deuxième jour de compétitions sur le magnifique stade Laura. Ce complexe ultra moderne et ses larges pistes accueillera dimanche le sprint dames. Une épreuve qui se déroulera en nocturne grâce aux centaines de projecteurs disposés un peu partout.

Le comité d'organisation de ces JO de Sochi a modifié sensiblement le profil des pistes utilisées l'an dernier en coupe du monde. Elles sont devenues un peu moins difficile, sans doute sur demande de l'équipe Russe qui ne possède pas la fille capable de creuser les écarts sur les skis.

Du coup les cartes sont un peu redistribuées avec une liste des candidates au podium qui s'allongent et des biathlètes Françaises qui se réjouissent comme l'expliquait Marie-Laure Brunet à l'Equipe :

"Je suis vraiment impatiente. Ces derniers jours, j’étais un peu comme un poisson rouge dans un bocal, je tournais en rond. On y est enfin mais ça ne suffit pas d’y être. J’ai beaucoup d’envie et d’ambition. On a fait ce qu’il fallait, on est prêtes. Et la piste est super, ils ont un peu raboté les bosses, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Maintenant, il faut y aller !»

Marie-Laure Brunet, médaillée à Vancouver, rêve de signer un nouvel exploit mais cet hiver la meilleure carte Française pourrait être Anais Bescond. Récente vainqueur à Antholz, la Jurassienne possède le mental et le ski pour jouer avec les meilleures :

"C’est juste génial d’être ici, c’est un rêve de petite fille qui se réalise. J’ai bien digéré ma victoire (il y a trois semaines dans le sprint d’Antholz, la première de sa carrière), elle m’a fait grandir. Maintenant, j’ai conscience que le podium n’est pas inaccessible et je vais y aller avec ambition et beaucoup d’envie."

Marie Dorin-Habert, grande malchanceuse de la saison, sera également au départ. Absente de toutes compétitions depuis le début de saison, la Dauphinoise se sent de mieux en mieux mais elle partira évidemment dans l'inconnu le plus total. Il parait compliqué d'en faire une favorite, ni même une outsider. Une bonne surprise n'est toutefois pas à exclure, plutôt en fin de JO.

Anais Chevalier, jeune révélation de la saison, devrait venir compléter l'équipe de France. L'occasion pour elle de prendre la température de ces JO avant de jouer une partie très importante en relais.

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Les favorites

Darya Domracheva, sans doute la plus forte sur les skis, part avec un léger avantage sur ses rivales. La Biélorusse, née en Russie, a beaucoup misé sur ses JO. On peut facilement comprendre qu'elle rêve de gagner à Sochi. Les pistes semblent taillées pour ses qualités.

Tora Berger a commencé la saison discrêtement mais la Norvégienne s'est préparée pour ces JO. A 32 ans, avec sa collection immense de 19 médailles obtenues dans les grands rendez-vous, la Norvégienne va disputer probablement ses derniers JO.

"Mon entrainement s'est déroulé selon les plans alors je pense que j'arrive ici en grande forme" avoue t'elle confiante. Sa rage de vaincre et son incroyable envie vont aussi déteindre sur ses compatriotes Solemdal, Echkoff et Flatland, outsiders parfaites.

Les candidates au podium

On retrouve ici de nombreuses biathlètes car cette saison féminine donne pour le moment l'opportunité à tout le monde de se montrer. Gabriela Soukalova, longtemps en tête du général rêve de podium.

Kaisa Mäkärainen, toujours très rapide sur les skis, compte sur son expérience pour terminer sur la boite mais, petit bémol, ses lentilles de contact pourraient la gêner un peu pour tirer sous la lumière des projecteurs.

La Suissesse Selina Gasparin, vainqueur en coupe du monde, jouera elle aussi sa meilleure carte olympique sur ce sprint. Les Ukrainiennes avec les soeur Semerenko et Dzhyma sont très régulières. La Slovaque Kuzmina, championne olympique à Vancouver, avait surpris tout le monde en 2010, elle peut récidiver cette saison.

A suivre aussi les Allemandes. Dans le sillage de l'ancienne Henkel, la nouvelle génération de Preuss, Dahlmeier et Hildebrand souhaite frapper fort et rejoindre dans la légende olympique, les Glagow, Disl, Neuner...

Et les Russes ?

C'est la grande inconnue sur fond de crise avec le récent contrôle positif de Starykh qui était la meilleure Russe, 6eme, au classement coupe du monde. Derrière on se demande vraiment si Zaitseva et ses collègues seront capables de briller.

Certes les pistes sont plus faciles que prévues, certes le pays entier va booster la motivation de toute l'équipe, mais on les voit mal venir jouer régulièrement en haut de classement.

Les supporters espèrent au moins une médaille, un objectif plutôt logique.

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La start-list sera à découvrir ICI

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Photo : Nordic Focus