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Presque sur Mars !

Mais il ne manque plus grand chose pour que l'illusion soit parfaite. Accueillis par des hôtes Chinois, sans sourire et sans un mot, tous habillés avec des combinaisons spatiales, ou presque, les Français sont plongés tout de suite dans un autre monde.

A peine descendu de l'avion et voilà les premiers contrôleurs armés de thermomètres qui scannent la totalité du corps de chaque voyageur. Ensuite tout le monde file à l'intérieur d'un aéroport désert, pas très propre, pour passer les premiers PCR.

Chaque voyageur doit maintenant ouvrir grand sa bouche pour le PCR buccal, puis ce sera le PCR nasal et les précautions prises par les Chinois n'ont pas grand chose à voir avec les Européennes. Ils ne font pas de cadeau avec les cotons tiges !

La peur au ventre, tout le monde devra désormais attendre six heures pour connaître son résultat. En cas de test positif, ils viendront vous chercher dans votre chambre olympique pour vous emmener manu militari dans un hôtel ou un hôpital dédié.

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Après avoir passé de nombreuses heures, entre cinq et sept en moyenne, dans l'aéroport, presque autant que dure le vol Paris - Pékin, chacun récupère tant bien que mal ses valises et doit maintenant se diriger vers un bus.

Certains files à Yanking, d'autres à Pékin et les biathlètes et nordique à Zhangjiakou. Partout des gardes et des hommes en combinaison vous surveillent et vous suivent, surtout au moment de grimper dans ces bus vieillots.

Et pour ceux qui ont rejoint Zhangjiakou, il fallait encore compter sept heures de bus, pour faire seulement 220km, avec des chauffeurs complètements perdus et privés de GPS, une désorganisation à la Chinoise.

Une fois installé, chacun pourra enfin se reposer, déballer ses affaires en espérant que ces fameux résultats de PCR ne viennent pas briser le rêve.

Mais personne ne va s'arrêter là puis chaque jour, les athlètes devront passer d'autres PCR tout en prenant leur fièvre plusieurs fois, avant de rentrer les données, obligatoirement dans l'application mise en place par les Chinois.