Jonas Vingegaard se rapproche
Lors de la seconde journée de repos de la Vuelta, lundi à Vigo, Jonas Vingegaard, leader actuel de la course, s’est exprimé dans la presse Espagnole.
Un maillot rouge confiant
Vingegaard aborde la dernière semaine de La Vuelta avec un optimisme mesuré. « Je me sens très bien jusqu’à présent. L’équipe est super, on a déjà gagné deux étapes, et j’ai le maillot rouge avec presque 50 secondes d’avance. »
Cette position de leader, il la doit notamment à son attaque décisive à Valdezcaray, un moment clé où il a creusé l’écart. Mais il reste prudent : « Les cinq derniers jours vont être exigeants, il faudra être prêts. »
Contrairement au Tour de France, où la pression était écrasante, il se sent plus léger ici. « Je suis le grand favori, mais je ressens moins de stress qu’au Tour. »
Valdezcaray, le tournant
L’attaque sur la montée de Valdezcaray reste à ce jour le moment clé de sa Vuelta. « J’avais des jambes incroyables ce jour-là. J’ai saisi ma chance, et ça a payé », raconte-t-il avec un sourire.
Depuis, il n’a pas remporté d’autres étapes, mais il a su grappiller des secondes précieuses. « Je n’ai pas les mêmes jambes, mais je tiens le rythme. J’espère que ça suffira pour la victoire finale. »
Sa rivalité avec Pogacar
Quand on évoque Tadej Pogacar, son grand rival, Jonas Vingegaard ne cache pas son admiration.
« Les comparaisons avec lui ? Ça me motive. Tadej est le meilleur cycliste du monde en ce moment. Pour gagner, il faut le battre, et ça me pousse à progresser. »
Il estime que sans Pogacar, son palmarès serait plus fourni :
« J’aurais peut-être cinq Grands Tours au lieu de deux. Cette année, l’an dernier, et peut-être 2021… mais rivaliser avec lui, c’est fun. C’est un mec cool, et cette compétition rend les choses excitantes. »
Avec deux Tours de France à son actif, et cette victoire à La Vuelta qui lui tend les bras, le Danois se rapprocherait d’un exploit rare : gagner les trois Grands Tours.
« Si je gagne ici, j’irai au Giro l’an prochain. Ce serait énorme de cocher les trois », confie-t-il, les yeux pétillants d’ambition.
Impressionné par Paul Seixas
Quand on lui demande quels jeunes pourraient un jour rivaliser avec lui ou Pogacar, Vingegaard cite uniquement deux noms :
Isaac del Toro, le Mexicain du Team Uae. Et Paul Seixas qui a brillé au Tour de l’Avenir. Il est déjà très fort, mais je pense qu’il peut aller loin. » avoue t'il en évoquant les qualités du jeune Tricolore.