Julia Simon échappe à une sanction plus lourde

Accusée de fraude à la carte bancaire au détriment de plusieurs personnes, dont sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet, la championne du monde en titre évite une suspension qui aurait pu mettre fin à ses rêves olympiques.

La commission de discipline de la Fédération française de ski (FFS) lui avait infligé six mois de suspension… dont cinq avec sursis.

Concrètement, Julia Simon manquera seulement le week-end d’ouverture de la Coupe du monde, fin novembre à Östersund (Suède), mais sera bien présente dès la deuxième étape et, surtout, aux Jeux olympiques de Milan-Cortina en février 2026.

L’Unité d’intégrité du biathlon (BIU), instance internationale chargée de la lutte contre la corruption dans le sport, a annoncé ce matin qu’elle ne donnerait pas suite à l’affaire.

« Nous sommes satisfaits de la manière dont la Fédération française de ski a traité ce dossier », a-t-elle indiqué dans un communiqué, fermant ainsi la porte à toute sanction supplémentaire au niveau mondial.

L’affaire avait éclaté il y a plusieurs mois.

En octobre dernier, le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse avait condamné la Savoyarde à trois mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende.

Lors de l’audience, Julia Simon avait surpris l’assemblée en reconnaissant pleinement les faits : elle avait utilisé les cartes bancaires de proches et de coéquipières sans leur autorisation, notamment pour des achats en ligne.

« J’ai fait une grosse bêtise, je l’assume », avait-elle déclaré à la barre.

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