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Une nouvelle dimension

Rentrée d'Oslo avec ses globes, Julia Simon s'est ensuite rendue à Paris pour la tournée médiatique de fin de saison, un exercice qu'elle ne connaissait pas encore.

Passée notamment dans les locaux du journal l'Equipe, la Savoyarde a longuement évoqué son nouveau statut de N°1 mondiale, une récompense qui est arrivée plus tôt que prévue.

"Si on m'avait dit cela il y a un an, je ne l'aurais pas cru, je m'étais donné deux ou trois ans pour atteindre cet objectif. J'ai peut-être réussi car j'ai su prendre course après course, sans me poser trop de questions.

Ce n'est que fin janvier, après mon titre mondial en poursuite que je me suis dit que j'étais capable de le faire." explique t'elle.

La suite, vous la connaissez, avec une Julia Simon qui va rester dans sa bulle jusqu'à la dernière course de l'hiver, qui va rester sous pression jusqu'au bout avant de savourer son succès avec ses proches.

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Désormais entrée dans une nouvelle dimension, Julia Simon, qui prendra ses vacances après les championnats de France prévus à Bessans ce week-end, n'oublie pas son sport et la suite de sa carrière.

"Il faut continuer de tout travailler, j'aimerais bien garder cette efficacité sur le tir couché et faire plus de différences sur le tir debout qui était ma force à l'origine. En skis ça tient, je n'ai pas eu de gros coup de mou depuis plusieurs années." 

Mais la Savoyarde, qui n'est pas du genre à s'enflammer, garde les pieds sur terre.

"Je pense que l'erreur est de sous estimer l'impact physique et mental d'une saison, il va falloir que je m'écoute. L'autre erreur serait de repartir en me disant que je vais jouer encore le gros globe l'an prochain.

On verra cet été si je m'en sens capable. Ce paraîtrait prétentieux de l'annoncer alors que je viens de le gagner."