Julia Tannheimmer, 20 ans et pleine d'ambition

Avec une 5e, 6e et 9e places, réussies la saison dernière, la jeune Allemande a justifié les espoirs placés en elle. Quelques mois plus tard Julia Tannheimer explique avoir beaucoup appris.

« Avec le recul, c’était une période éprouvante, différente de tout ce que j’avais connu auparavant. Les années précédentes, j’étais encore à l’école et je n’avais jamais vraiment couru une saison complète. »

« L’hiver dernier a été tout au long très intense, et je l’ai surtout remarqué fin mars. J’étais très fatiguée, et pas seulement physiquement. » explique-t-elle sur un média allemand.

« Mes temps de ski semblent bons dans les feuilles résultats, mais je n’exploite pas encore pleinement mon potentiel. Mon endurance en jogging, par exemple, est meilleure qu’à ski. »

« Cela signifie que je ne suis pas encore capable de transmettre la puissance et la technique aussi bien que je le pourrais. De plus, j’ai encore une marge de progression en termes de rythme sur un tour. » ajoute Tannheimer.

Qualifiée d’office pour la première étape de coupe du monde, elle aura l’occasion de se mettre en évidence mais un mauvais résultat pourrait changer la dynamique et la faire redescendre en IBU Cup.

Le billet n’est initialement valable que pour le match d’ouverture de la saison à Östersund, donc je ne peux pas me reposer sur mes lauriers. Je ne m’en fais donc pas trop.

« Je veux me prouver, ainsi qu’aux entraîneurs, que cette décision de m’aligner en coupe du monde est la bonne. »

« L’année dernière, j’avais déjà obtenu mon billet pour la première étape IBU Cup, je l’avais abordée avec la même attitude et j’avais obtenu de bons résultats. Et je ferai de même cette année. »