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Julian Alaphilippe rentre dans l’histoire

Quelle journée pour le sport Français, quel dimanche fabuleux pour le cyclisme Tricolore avec cette médaille historique.

23 ans après la victoire de Laurent Brochard, la France tient enfin son 9e champion du monde.

Au terme d’une longue course, très usante, longue de 249km, les meilleurs ont fait la différence dans la dernier tour de ce circuit d’Imola.

Pogacar avait mis le feu aux poudres à 40km de l’arrivée en plaçant une grosse attaque qui sera fatal à tous les outsiders.

Ensuite l’équipe Belge prend les choses en main pour Van Aert et revient progressivement sur le vainqueur du Tour de France.

A 15km de l’arrivée, tous les favoris sont placés avant le moment décisif.

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Une attaque énorme dans la dernière bosse

Le groupe de tête entre alors dans le final et tout le monde attend avec impatience et fébrilité, pour certains, l’ultime difficulté du parcours.

On se jauge, on lorgne vers Van Aert au moment ou Julian Alaphilippe place son attaque.

Avec des jambes de feu, avec ses qualités de puncheur et un mental de guerrier, il s’échappe à 11km du but. Le Français donne tout et passe la côte au sommet avec 12sec d’avance.

Derrière Van Aert, Kwiatkowski, Hirschi, Roglic et Fuglsang se regroupent et tentent, par moments, de revenir.

Mais le rapide Belge fait peur à ses rivaux et certains hésitent à tout donner.

Au bout de lui-même, Alaphilippe continue d'appuyer très fort sur les pédales avant de filer chercher son rêve, la victoire de sa vie, une médaille d’or historique acquise au bout de l’effort.

C’est tout simplement un exploit gigantesque dont on se souviendra encore longtemps.

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Wout Van Aert en argent

24sec plus tard l’immense coureur Belge ne laisse aucune chance à ses rivaux pour la médaille d’argent.

Il devance facilement au sprint la grande révélation de cette saison, l’excellent Suisse Marc Hirschi, le super combatif du Tour.

Kwiatkowski, Fuglsang et Roglic sont battus pour les médailles.

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La réaction du vainqueur

"C’est difficile pour moi de parler à chaud, je remercie tous mes coéquipiers. Gagner le mondial, c’était le rêve de ma carrière et aujourd’hui j’étais très ambitieux, c’est énorme.

Merci aux supporters, au sélectionneur pour sa confiance et le plan de course, à mes proches, à mon cousin." avoue Julia Alaphilippe, les larmes aux yeux, ému comme jamais.

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Photo : FFC

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