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Décision en début de semaine

"Je souhaite faire la course, bien sûr, mais il y a aussi l'inconnue sur ma condition et puis la sélection se passe aussi plus haut", a expliqué Julian Alaphilippe sur le site de RTL.

L'homme qui a revêti le maillot jaune lors des éditions 2019, 2020 et 2021 aimerait bien tenter la passe de quatre mais après sa grosse chute d'avril, l'essentiel est ailleurs.

"Il y a plusieurs options, me mettre sur le Tour, ça peut être bien, ou prendre plus de temps pour que je revienne correctement. Je suis tombé malade quelques jours après le stage avec l'équipe, donc j'ai encore loupé quelques jours d'entraînement"

"C'est aussi ça un peu l'incertitude. Si je me réfère à ce que j'ai pu faire comme travail pendant ce long stage, je suis content. J'ai repris mon rythme sans forcément vouloir suivre les autres".

Julian Alaphilippe devra également évacuer les dernières traces de sa chute, elles sont surtout psychologiques.

"Ce n'est pas que j'ai peur, mais je l'ai vu dans certaines descentes, certaines choses ont peut-être un peu changé.

Je ne pense plus à la chute, mais je n'ai pas recouru donc je ne sais pas comment ça va se passer dans le peloton, quand ça va descendre vite ou quand il y aura des coups de frein.

Ce sont peut-être des choses qui vont paraître bizarres au début. C'est pour ça aussi que je suis là, pour reprendre des automatismes, pas seulement pour voir où j'en suis physiquement."

Pour la suite on voit mal Patrick Lefevere, directeur général de l'équipe Etixx Quick Step, aller contre les souhaits de son coureur. A priori, Julian Alaphilippe devrait donc prendre le départ du Tour, le 1er juillet à Copenhague.