Âgée de 26 ans, la Norvégienne Juni Arnekleiv a connu un hiver 2025 compliqué, bien loin des promesses entrevues lors de la saison précédente, lorsqu'elle terminait 13e du général de la coupe du monde, avec deux podiums à la clé.
Ballotée entre la coupe du monde et l'IBU Cup, elle n'a jamais pu trouver ses marques et la confiance nécessaire pour briller.
"C'est particulièrement difficile dans ma situation, quand on est à la limite de la coupe du monde et de l'IBU Cup, on a une grande pression et c'est sans doute la partie la plus difficile de mon métier." explique Arnekleiv à Biathlonworld.
Alors pour ne plus revivre ce genre d'hiver, un peu assise entre deux chaises, Arnekleiv met les bouchées doubles à l'entraînement.
Un entraînement avec Siegfried Mazet
Cet été, lors de son stage au Passo Lavazè, en Italie, elle a même travaillé sous les ordres de Siegfried Mazet, le temps d'un entraînement qu'elle n'oubliera pas de sitôt.
"Cette séance a été la pire de ma vie. C'était une séance de vitesse en altitude, avec beaucoup de mouvements de carabine et des tremblements de jambes.
Dorothea Wierer, une star à mes yeux, était là pour regarder, ainsi que tous les entraîneurs. C'était une séance vraiment difficile pour moi, mais des journées comme celle-là seront bénéfiques pour moi."
Trois semaines plus tard, on a retrouvé Juni Arnekleiv sur le Blink Festival. Très à l'aise, elle s'est classée deux fois 3e, seulement battue par Lou Jeanmonnot et Lisa Vittozzi, deux filles qu'elle considère comme les meilleures du monde.