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Alexis Pinturault va bien

Lourdement tombé sur la piste de Wengen en janvier, opéré au genou 11 jours plus tard à Lyon, le leader de l'équipe de France de ski a oublié ses envies de retraite.

Ma situation familiale a changé (il est devenu papa pour la première fois quelques jours avant sa chute), je vois et je vis des choses que je ne connaissais pas, et pouvoir passer du temps tous ensemble en plein hiver, ça ne m'était presque jamais arrivé.

Les interrogations sur la fin de ma carrière sont derrière moi. Juste après ma blessure, je suis passé par beaucoup d'états psychologiques.

Maintenant, j'ai bien l'intention d'être là la saison prochaine, mais sans me mettre trop de pression. Si je ne peux pas reprendre le ski cet été, eh bien ce sera pour septembre." explique t'il lors d'un entretien accordé à l'Equipe.

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Alexis Pinturault évoque Marco Odermatt et Cyprien Sarrazin

Odermatt est extrêmement compétitif, rapide, s'adapte à toutes les neiges et commet très peu d'erreurs.

Il est presque surprenant dans l'excellence, semaine après semaine, et me fait penser au Marcel Hirscher des grandes années, voire un ton au-dessus.

Est-ce qu'il restera à ce niveau aussi longtemps qu'a pu le faire Marcel ? En tout cas, depuis trois saisons, c'est extraordinaire." ajoute le skieur de Courchevel

(suite sous la photo)

"Cyprien s'est blessé à Kvitfjell au mollet, à l'entraînement, et je suis heureux que ça ne soit pas trop grave, il va bien se remettre pour les finales à Saalbach.

Sur le papier, le globe ne sera pas simple à aller chercher, mais ce n'est pas impossible non plus. S'il gagne et qu'Odermatt termine quatrième, c'est bon.

J'espère bien que le « Cipi » va aller nous chatouiller le Marco, il en est capable ! »