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Justine Braisaz Bouchet et le tir
La championne olympique du mass-start est revenue sur sa relation, pas toujours simple, avec le tir, tellement important pour une biathlète.
"Clairement, avoir des belles statistiques au tir, c'est mon objectif principal", "Être quelqu'un sur le pas de tir. Oh oui, ça, ça me démange !"
"Enfin pouvoir me réaliser face aux cibles, je crois que c'est ce qui me tient le plus à cœur, c'est pour ça que j'avais autant envie de revenir à la compétition." déclarait Justine Braisaz Bouchet avant de débuter l'hiver, dans plusieurs médias.
Après l'étape d'Östersund, elle s'est confiée sur le site de France 3 Régions :
"Jusqu'à maintenant, j'avais peur. J'avais vraiment peur, pas confiance. Et, du coup, dans l'intention, dans la capacité à être présente, et les actions qui en découlent, c'était difficile.
Le chrono tourne, il y a des éléments extérieurs, le public, le vent, les adversaires qui sont dans un coin de la tête.
Aujourd'hui, je me dis : mais pourquoi tu penses à tout ça ? Vas-y. Techniquement, je sais faire. J'ai l'impression de me mettre la pression là-dessus, en ciblant quelque chose de très précis, mais j'en ai vraiment envie"
Depuis, Justine Braisaz Bouchet a tenu parole, elle a pris la 3e place du sprint d'Hochfilzen mais le lendemain, sur la poursuite, ses 5 fautes lui montrent qu'il reste encore du travail pour trouver cette régularité.
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Son titre olympique n'est pas l'exemple à suivre
"C'était un contexte particulier : je suis arrivée sur le mass-start après trois courses, trois désillusions.
Je me rappelle, au quatrième tir, je me suis dit : j'aurais mené au moins cinq minutes et je suis arrivée avec énormément de détachement
Mais je ne suis pas sûre qu'être dans cet état d'esprit-là tout un hiver, voire les trois saisons qui arrivent (jusqu'aux JO-2026), ça m'amène quelque part" conclue Justine Braisaz Bouchet.
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