La championne du monde Suédoise du ski de fond, a décidé de faire cavalier seul pour préparer les JO 2026, mettant de côté les entraînements de l’équipe nationale.
Dans cette optique, elle a eu l’occasion de s’entraîner avec l’équipe nationale de biathlon, une expérience sympa qui donne du grain à moudre à tous les médias Scandinaves.
Lors d’un stage en altitude à Font Romeu en septembre, Frida Karlsson s’est jointe aux biathlètes suédoises Elvira Oeberg, Ella Halvarsson et toutes les autres.
Jean-Marc Chabloz, le sélectionneur de l’équipe de biathlon, s’est montré enthousiaste : « Si elle veut, la porte est toujours ouverte », a-t-il confié à SVT.
Il faut dire que Karlsson n’est pas une inconnue pour l’équipe : elle travaille déjà avec leurs kinés et bénéficie des conseils techniques de l’entraîneur Ola Ravald.
« Elle ne logeait pas avec nous, mais elle a participé à plusieurs de nos séances », précise Chabloz.
Et Frida n’a pas fait que suivre le rythme. Lors des entraînements, elle a même pris part à des sessions de tir, impressionnant l’équipe par sa capacité à s’adapter rapidement.
« Elle a vite pris ses marques mais c’était surtout pour le plaisir », note Chabloz, visiblement séduit par son potentiel. Cela dit, pas question pour l’instant de la voir basculer dans le biathlon.
A priori, le biathlon c’est pas pour elle
De son côté, Per Nilsson, l’entraîneur personnel de Karlsson, relativise : « Elle suivait son propre plan, même s’ils étaient au même endroit. »
En Suède, tout le monde se remémore l’expérience Stina Nilsson, autre star du ski de fond passée quelques années en biathlon, sans récolter le succès espéré.
Anamarija Lampic, la Slovène, tente aussi l’expérience depuis plusieurs années.
Concernant Frida Karlsson, qui a déjà annoncé une probable fin de carrière en 2027, on l’imagine mal, à ce jour, bifurquer vers le biathlon.