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Une situation sportive dégradée

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement Chinois interdit à tous ses athlètes de quitter le pays pour participer à des compétitions à l'étranger, sauf rares exceptions, sauf JO de Tokyo.

L'hiver passé aucun athlète n'a, par exemple, pu participer à la coupe du monde de ski de fond ou de biathlon. Et pour certains les conséquences sont devenues sportivement très graves.

Concernant le ski de fond, et son règlement, il faut savoir que vous devez posséder un minimum de points FIS, glanés au fil de la saison suivant le niveau des concurrents au départ d'une course.

Et, bien entendu, sans mettre un dossard, en dehors d'épreuves nationales, les fondeurs Chinois ont perdu en 12 mois presque tous leurs points. Aujourd'hui le meilleur d'entre eux pointe seulement au 580e rang de la liste FIS avec un total insuffisant pour participer aux JO de Pékin.

Ces athlètes espéraient gagner à nouveau des points dès novembre mais leur gouvernement ne veut rien savoir : ils n'auront pas le droit de se rendre à l'étranger avant le printemps 2022, à minima !

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Une aide moyennant finance

Résultat l'encadrement Chinois a appelé la Fédération Russe pour demander de l'aide. Après s'être entretenu avec la présidente Elena Välbe, une solution pour le moins originale a été trouvée.

Huit fondeuses ou fondeurs Russes ont déjà rejoint la Chine. Ils observent en ce moment une quarantaine obligatoire et retrouveront les équipes nationales Chinoises ensuite, accompagnés par trois entraineurs.

Sachant que le double champion olympique Nikita Kriukov est devenu l'an passé, entraineur en chef des équipes Chinoises, l'intégration devrait bien se passer.

L'objectif final étant d'organiser des courses en Chine pour que les Chinois bénéficient des points FIS possédés par les Russes. 

Diana Golovan, Marina Chernousova, Gabriela Kaluger, Anastasia Moskalenko, Raul Shakirzianov, Ivan Kirillov, Konstantin Glavastkikh et Nikita Egorov ont donné leur accord pour rejoindre la Chine.

Ils ont tous signé un contrat de quatre mois avec un salaire mensuel, versé par les Chinois, autour de 4000 $. Les Russes ont également obtenu l'autorisation de rentrer chez eux mi-janvier pour participer aux premières courses de longues distances, dans leurs pays.