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Deuxième expérience olympique 

Le biathlète Jurassien, N°3 du général de la coupe du monde lors des trois dernières saisons, n'a jamais connu le bonheur d'une médaille d'or individuelle aux mondiaux ou aux JO.

En 2018, lors de sa première expérience à PyeongChang, il n'a pas brillé avec une 48e, 44e et 29e place. Mais depuis il n'est évidemment plus le même, devenu un des meilleurs spécialistes de la planète, "il ne fixe plus de limites."

Interrogé par Le Figaro à la veille des épreuves d'Östersund, il déclare faire des Jeux son objectif principal.

"Chaque saison j'essaie de me préparer au mieux, mais cette année encore plus car il y a cet objectif ultime d'être champion olympique. Cela va faire quatre ans que j'y pense, que j'attends ce moment. Donc c'est vraiment quelque chose qui me tient à cœur. 

Je m'efforce d'être rationnel et de mettre en place ce qui peut marcher, avec mes qualités et mes faiblesses. Et dans cette optique, le circuit Coupe du Monde va passer au second plan en me servant de préparation grandeur nature pour arriver le plus en forme possible à Pékin."

Remporter une médaille d'or à Pékin est un objectif tout à fait légitime pour un biathlète de sa qualité, impossible de ne pas faire de QFM un des favoris pour les JO, même si il reste le paramêtre de la pression.

"Je fais tout cela pour mon plaisir, car le biathlon est une passion pour moi. Cela me permet de me détacher de la pression qu'il peut y avoir autour. Maintenant, je ne suis pas naïf pour autant et je sais que je serai attendu.

Mais la pression, comme je suis très exigeant envers moi-même, je me la mets déjà. 

Et si à la fin de la course, j'ai atteint 100% de mes objectifs sur les skis, sur le pas de tir, sur ma concentration, il y a souvent de grandes chances pour que cela me permette de terminer très haut. Donc le plus grand de mes adversaires est souvent moi-même."

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