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Un signal terrible

Durant toute la saison on nous répète que le ski Français se porte bien, que le biathlon Français se porte bien, que tout est beau dans le meilleur des mondes, mais la réalité, surtout financière est tout autre.

Il faut savoir que le budget de la FFS est passé de 13.4 millions d'euros en 2022, toutes disciplines confondues, à 11.6 millions, une baisse énorme qui va obliger les instances à faire des choix.

Des choix qui vont malheueureusement impacter la relève comme l'a indiqué cette semaine le nouveau DTN Pierre Mignerey sur le site de Nordic Magazine.

"C’est sûr qu’on n’aura pas de groupes juniors comme on les avaient jusqu’à maintenant. On travaille cependant actuellement sur un programme proposé aux juniors en collaboration avec les comités."

Dorénavant les juniors du biathlon, du ski de fond, du combiné nordique et du saut à ski, travailleront uniquement dans leurs comités respectifs selon un systême à mettre en place avec la FFS.

Les biathlètes évoluant déjà en IBU Cup, ou les fondeurs sur le circuit Coupe des Alpes ne devraient pas être concernés mais pour ceux qui sont âgés entre 17 et 21 ans, les problèmes arrivent et les obstacles seront nombreux.

De nombreux jeunes vont être déçus et verront une grande partie de leur rêve s'envoler, faute d'argent. Sur le long terme, après 2030, cela n'annonce absolument rien de bon pour nos disciplines hivernales.

"Pour le moment, face à ces défis importants, la FFS fait bloc, des élus jusqu’à l’encadrement, ce qui est plutôt bon signe et agréable.

Mais il ne faut pas se voiler la face parce qu’on a des décisions difficiles à prendre. On ne va pas faire plaisir à tout le monde et on sait qu’on n’est pas dans l’optimal, mais on fait avec les moyens qu’on a. » ajoute Pierre Mignerey.