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Du bon et du moins bon

Interrogé par le site Blick, le patron des sports de glace (bobsleigh, luge, skeleton) Suisse Thomas Lohfing a raconté son quotidien et celui des athlètes.

"Déjà il faut savoir que nous sommes restés trois semaines, soit plus longtemps que la durée des JO. Les Chinois commencent les mesures dans l'avion avec un personnel de bord en combinaison intégrale.

Ensuite à l'aéroport, tout un terminal était fermé, on l'a ouvert juste pour faire passer notre convoi "bobsleigh". Ensuite on a été totalement désinfecté, on se demandait même si ils ne nous prenaient pas pour des extra terrestres.

"Dans les navettes, les chauffeurs Chinois sont isolés et ils devront se mettre en quarantaine trois semaines après nous avoir véhiculé." ajoute le pilote Michael Vogt.

"Nous avons traversé les rues de Pékin sous escorte policière jusqu'à l'hôtel. Il est très grand et possède une piste d'athlétisme, ça c'est bien pour nous. Par contre ils ont la folie de la désinfection.

Partout dans l'hôtel des robots giclent un brouillard de produits désinfectants, même nos assiettes y passent juste après le repas."

Malgré ces contraintes liberticides, la délégation Suisse a retenu du positif. "Tout est parfaitement organisé, les tests PCR quotidiens sont rapides, les Chinois font tout leur possible pour vous accueillir, malgré tout correctement, et ceci même pour la nourritture.

Et surtout les installations, notre piste de bobsleigh est magnifique. Elle est très difficile et ce ne sera pas simple de trouver la trajectoire idéale" conclu Vogt.

Tous les athlètes qui participeront aux prochains JO en février devrait connaître le même contraste entre des mesures sanitaires très fortes, pour ne pas dire plus, et des infrastructures sportives, voire hôtelières, de très bonne qualité.