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Une occasion manquée
Cette journée du vendredi 13 janvier laissera sans doute un goût amer dans la bouche des biathlètes Tricolores car ils ont gâché une belle et surtout rare occasion de mettre fin à deux ans de disette en coupe du monde;
Deux ans que la France masculine attend un nouveau succès en relais et Ruhpolding semblait, à mi-course, le lieu idéal pour grimper enfin sur la plus haute marche du podium.
Bien aidée par le rare et incroyable raté de Sturla Holm Laegreid en début de course, un tour de pénalité, l'excellent Eric Perrot va superbement lancer son équipe. Dans un très bon jour le grand espoir Tricolore creuse des écarts intéressants.
Le Savoyard lance ensuite Quentin Fillon Maillet avec une dizaine de secondes de marge sur les nations poursuivantes, la Norvège étant rejeté à 40sec. Ensuite le Jurassien va lui aussi bien faire le job.
Il conserve la tête du classement et laisse la Norvège à 35sec, à mi-course. Antonin Guigonnat part à son tour et très vite commence à perdre du temps sur la piste. Vetle Sjastad Christiansen et Benedikt Doll ne tardent pas à en profiter.
Petit c'est un trio qui va se constituer devant et le tir debout va changer l'histoire de ce relais, au grand dam des Tricolores. Cette fois c'est Antonin Guigonnat qui craque et s'en va visiter l'anneau de pénalité.
Un tour de pénalité pour Antonin Guigonnat ! La France va ressortir juste derrière la Finlande, au pied du podium.
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) January 13, 2023
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La victoire s'envole défitinivement car derrière Johannes Boe va tout de suite mettre tout le monde d'accord. L'Allemagne de Roman Rees est asphyxiée en quelques mètres et Fabien Claude perdra encore du temps.
Quelques minutes plus tard, en se faisant plaisir au tir, en saluant toutes les mains tendues dans le stade d'arrivée, le Boe Boss lève les bras et et offre un nouveau succès à son équipe, pourtant si mal partie.
L'Allemagne ravit ses milliers de fans avec une deuxième place à 20sec et la France termine finalement troisième à 56sec sur ce relais où il y avait moyen de faire beaucoup mieux.
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Derrière ce trio attendu, la concurrence, beaucoup plus limité en terme de densité, n'a pas les moyens de faire mieux.
La Suède, en difficulté, se classe 4e à 1min50 devant l'Italie, l'Ukraine, les USA et la Finlande.
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Suite, pour les hommes, dimanche avec un mass-start.
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