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Julia Simon dans l'histoire

Tout au long de cette saison, on voit fleurir dans certains médias spécialisés des titres dithyrambiques pour relater des performances qui ne le méritent alors aujourd'hui on espère que les béni oui-oui vont sortir du très lourd.

Du très lourd car Julia Simon a réussi un exploit phénoménal, une performance XXL, une saison magnifique pour venir chercher le gros globe de la coupe du monde, qui échappait à l'équipe de France féminine depuis 2005 et la géniale Sandrine Bailly.

18 ans d'attente et d'espoirs qui s'envolent aujourd'hui après ce sprint d'Oslo parfaitement maitrisé par la reine de la saison. Peut-être libérée par l'absence de sa camarade de club Justine Braisaz, avec qui elle se partageait les honneurs, la Savoyarde des Saisies va s'illustrer dès le début de saison.

Avec un tir devenu ultra précis, on se rappelle de ces nombreux sans faute du début de saison, Julia Simon va progressivement prendre une autre dimension. Une dimension que l'on donne uniquement aux plus grandes de la discipline.

Aussi rapide en skis que, désormais, précise au tir, elle va montré cet hiver une régularité de tous les instants en parvenant à dominer son sport et surtout son biathlon. La clé de sa réussite était ici, devenir actrice et surtout maître de ses courses.

Confiance aidant, prenant les courses les unes après les autres, sans trop se projeter, elle a réussi là ou toutes ses anciennes coéquipières ont échoué : tenir le ryhtme sur la durée et se transformer en championne de cristal, comme Anne Briand, Emmanuelle Claret et Sandrine Bailly.

La tête bien posée sur ses épaules, bien conseillée, bien entourée, Julia Simon a trouvé le juste milieu pour devenir la meilleure biathlète du monde.

L'apport de sa coache mentale, l'ancienne biathlète Marie-Laure Brunet, a également joué un rôle important, pour l'apaiser, tout comme la venue du nouvel entraineur Cyril Burdet, un des meilleurs dans son domaine.

Ce gros globe de cristal, LA plus grosse récompense du biathlon mondial est parfaitement méritée alors il est grand temps de tirer un IMMENSE COUP DE CHAPEAU à la nouvelle star du sport Français.

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Revenons tout de même au résultat de ce sprint d'Oslo remporté par la future retraitée Denise Herrmann Wick.

A la veille de ses adieux, l'Allemande, avec un 10/10 et un temps de ski canon, devance une excellente Hanna Oeberg, tir parfait également, de seulement 3.5sec. Un duo qui était aujourd'hui, largement au dessus de la concurrence.

Anna Magnusson, qui avait surpris tout le monde en gagnant le sprint du Grand Bornand, réapparait avec une belle 3e place, deuxième podium en carrière, avec 33sec de retard sur la gagnante (10/10).

La Suédoise devance pour trois malheureux dixièmes de seconde une excellente Chloé Chevalier, 4e, venue chercher son 2e meilleur résultat en carrière et possiblement l'envie et la motivation pour continuer sa carrière.

Avec son 9/10 au tir, Julia Simon s'offre une 5e place en cristal juste devant la jeune Tchèque Tereza Vobornikova, 22 ans, 6e et pour elle aussi, un meilleur résultat en carrière.

Lisa Vittozzi se classe 7e, Janina Hettich Walz 8e, Anais Chevalier Bouchet 9e malgré deux fautes et Marketa Davidova 10e.

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Anna Gandler, l'espoir Autrichienne, se classe 13e, Lou Jeanmonnot 15e, Marthe Johansen, pour ses débuts en coupe du monde se classe 19e, Paula Botet 21e, Caroline Colombo 24e.

Sophie Chauveau qui termine sa saison difficilement, loin de son niveau de décembre, se classe 64e, quelques rangs derrière la débutante à ce niveau Gilonne Guigonnat 59e.

Un mot encore avec la 44e place de la pépite Allemande Selina Grotian, 18 ans, néophyte à ce niveau, qui a montré de grosses qualités sur les skis, malgré deux fautes au tir. Du très bon également pour l'espoir Norvégienne Maren Kirkeeide, 20 ans, 25e à 1min !

On termine avec le 31e rang de Sara Andersson, 20 ans, débutante, qui représente l'avenir du biathlon Suédois. Voilà quelques noms à retenir pour les prochaines saisons...

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Le classement complet ICI

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