Trois ans pour gagner la Stanley Cup

Connor McDavid a balayé d’un revers de main les doutes sur son engagement envers les Oilers d’Edmonton, tout en envoyant un message clair : le temps presse pour ramener la Coupe Stanley dans la capitale de l'Alberta.

Le centre étoile de 28 ans a paraphé une prolongation de contrat de deux ans, d’une valeur de 25 millions, qui entrera en vigueur à partir de la saison 2026-2027.

Avec un salaire annuel moyen de 12,5 millions, identique à celui de son contrat actuel signé en 2017, McDavid aurait pu exiger bien plus sur le marché libre.

Mais ce choix stratégique offre aux Oilers une flexibilité financière précieuse pour construire une équipe capable de viser les sommets.

En contrepartie, cette entente place une échéance claire : McDavid redeviendra joueur autonome sans compensation à l’issue de la saison 2027-2028, laissant à Edmonton trois ans pour mettre fin à une disette de 35 ans sans Coupe Stanley.

« Rien ne change pour nous », a déclaré le directeur général Stan Bowman, lors d’un point de presse lundi.

« On a toujours eu cette confiance. C’est pour ça que je suis ici : je crois qu’on peut gagner. Connor et moi partageons cette même ambition. On continue d’avancer avec la même détermination. »

Après deux défaites consécutives en finale face aux Panthers de la Floride, les Oilers entament la nouvelle saison avec une équipe que Bowman juge toujours capable de tout rafler.

La prolongation de McDavid prolonge cette fenêtre d’opportunité. « J’aime notre groupe cette année », a-t-il ajouté.

« Un bon départ sera crucial, mais on garde un œil sur la date limite des échanges et l’entre-saison. Cette marge de manœuvre financière, c’est une aubaine. »

Cette flexibilité, Edmonton la doit à la décision de McDavid de ne pas maximiser son salaire. Bowman n’a pas perdu de temps pour en tirer profit, concluant le même jour un contrat de sept ans et 49 millions $ avec le défenseur Jake Walman.

Considéré comme le meilleur joueur de la LNH depuis une décennie, McDavid avait le pouvoir de dicter les termes de son avenir.

En choisissant de rester à Edmonton avec un contrat raisonnable, il montre sa foi en l’équipe, tout en rappelant l’urgence de concrétiser ce rêve commun : ramener la Coupe Stanley à Edmonton avant qu’il ne décide d’aller voir ailleurs ?