La dernière étape de La Vuelta 2025, qui devait s’achever aujourd'hui place des Cibeles à Madrid, a été brutalement interrompue après seulement 56 kilomètres de course.
Des groupes de manifestants pro-palestiniens, encore eux, ont envahi le circuit urbain aux abords de la capitale, provoquant le chaos.
Le peloton a d’abord été forcé de s’arrêter, puis une seconde tentative de reprise a été stoppée. Les manifestants ont arraché des banderoles, démoli des barrières et déclenché des affrontements avec la police, marqués par des jets de fumigènes et d’objets.
Les cyclistes, escortés par les forces de l’ordre, ont été évacués vers leurs hôtels dans les véhicules de leurs équipes.

Aucun podium, aucune cérémonie, aucun hymne n’a eu lieu
Au total, 22 policiers nationaux ont été blessés, souffrant de contusions de gravité variable, suite à des jets de barrières et d’objets. Deux manifestants ont été arrêtés pour trouble à l’ordre public, selon des sources policières.
Les tensions ont éclaté vers 18h30 à plusieurs endroits du centre de Madrid, lors de manifestations protestant contre l’offensive israélienne à Gaza.
Malgré un important dispositif de sécurité — 1 100 agents de police et 400 gardes civils mobilisés — les cyclistes n’ont pas pu rejoindre la ligne d’arrivée.
Les manifestants ont envahi la chaussée à plusieurs points, notamment sur le Paseo del Prado près d’Atocha, où des dizaines de barrières ont été entassées sur la route.
Les efforts de la police pour dégager le passage ont été vains face aux projectiles, dont des bouteilles, lancés par certains manifestants.
Le maire de Madrid, José Luis Martínez-Almeida, s’est exprimé en qualifiant cet après-midi comme l’un des plus tristes de l’histoire de la ville.
« La violence de ceux qui se disent pacifistes a forcé les cyclistes à se jeter à terre. Ils ont apporté des punaises et du verre. Ce sont des actes violents, encouragés par des déclarations comme celles du Premier ministre ce matin », a-t-il dénoncé.
Ce soir beaucoup accusent le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez, de plus en plus contesté partout dans le pays, d’avoir « autorisé et provoqué » ces manifestations.
Une chose est sûre, cette Vuelta de la honte s'est terminée dans le chaos et c'est une triste première dans l'histoire du cyclisme et du sport dans son ensemble.
Il serait temps que les faibles d'esprit comprennent que le sport et les sportifs ne sont pas responsable des actes, aussi atroces soient-ils, effectués par les dirigeants de certains pays.
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C’est la première fois de l’histoire qu’une étape finale d’un Grand Tour est annulée en cours de route à cause de violences extérieures.