...

Une équipe très ambitieuse

Depuis quelques années, et l'arrivée de Peter Schlieckenrieder comme chef de la discipline, le ski de fond Allemand, alors au fond du trou, a totalement changé.

Les structures ont été repensées, un nouvel état d'esprit est arrivé et on a misé avec raison sur le long terme. Les résultats, surtout chez les hommes, ne sont pas encore au rendez-vous, mais l'équipe féminine commence à briller.

Emmenée par l'excellente Katharina Henning, le relais féminin, avec encore Sauerbrey, Krehl et Carl avait pris la deuxième place des JO de Pékin. Une performance sensationnelle, obtenu devant la Suède, la Finlande et la Norvège.

L'entraineur Erik Schneider, en poste depuis quatre ans, touchait au but et décidait dans la foulée de ne pas renouveler son contrat. La Fédération Allemande se met alors immédiatement en chasse pour trouver un remplaçant de renom.

Dès ces mêmes JO de Pékin, des contacts étroits débutent avec le Suédois Per Nilsson, l'homme qui a amené la prodige Frida Karlsson parmi les toutes meilleures fondeuses du monde.

Nilsson, qui possède plus de 25 ans d'expérience en tant qu'entraineur, a travaillé auparavant pour la Fédération de son pays, puis douze ans comme coach de l'équipe Américaine de biathlon.

Il retournera ensuite travailler comme formateur au lycée de Solleftea, là où il découvrira Frida Karlsson.

"Peter Schlickenrieder et toute notre équipe d'entraîneurs ont amorcé le renversement de tendance que nous espérions ces dernières années et ont ramené la discipline du ski de fond au sommet du monde", explique Andreas Schlütter, autre dirigeant Allemand.

"Nous voulons continuer sur cette voie commune lors du prochain cycle olympique avec des nouveaux entraîneurs de discipline."

Outre Per Nilsson, qui s'installera à Oberstdorf dès cet été, tout en continuant de donner à distance des conseils à Frida Karlsson, la DSV a choisi Marc Steur, jusque là adjoint, pour succéder à Janko Neuber, en tant qu'entraineur de l'équipe masculine.